L'homéopathie et la science

Boiron :

Boiron est le numéro un mondial de l'industrie homéopathique. 
Le groupe Boiron regroupe 2600 collaborateurs dans le monde. Son chiffre d'affaire est de l'ordre de 230 millions d'euros, en augmentation de 2% par an en moyenne.

L'un des principaux concurrents de Boiron est Dolisos, appartenant au groupe Pierre Favre. Regroupant 1200 collaborateurs dans 50 pays, Dolisos affiche un chiffre d'affaire annuel de 121 millions d'euros, dont 35% à l'international. 

A cela, il faut opposer les leaders de l'industrie allopathique, tels Sanofi ou Aventis. Les chiffres d'affaire de ces groupes sont respectivement de 8 milliards et de 16 milliards d'euros.

Le budget recherche de ces groupes est de l'ordre de 17% (respectivement 16,4% avec 1,3 milliards d'euros pour Sanofi et 17% avec 2,7 milliards d'euros pour Aventis).

A contrario, Boiron avance un budget recherche de l'ordre de "1 à 2% du chiffre d'affaire annuel", soit une somme de l'ordre de 3 millions d'euros.

L'Union rationaliste :
	
	L'Union Rationaliste est une association loi 1901, comprenant de grands scientifiques, comme Maurice Agulhon, professeur au Collège de France, Jacques Bouveresse, également professeur au Collège de France, Bernard Dreyfus, Marcel-Francis Kahn, Robert Joly, Gérard Mendel, Albert Memmi, Jean-Claude Pecker (membre de l'Institut), Alan Sokal, Maurice Tubiana (membre de l'Institut), Jean-Pierre Vernant (professeur au Collège de France), ou encore Herbert Weisinger.
Le président de cette association est Jean-Pierre Kahane, professeur de mathématiques à l'université Paris-Sud XI, et le vice-président M.Pierre Joliot, professeur au Collège de France.

Les oblectifs de cette associations sont de faire pression sur tout les sujets contraire au "rationalisme et à la raison (sic)".
L'homéopathie est l'une de leur cible, ainsi par exemple que l'astrologie ou les médecines douces en générales.

Le Public :

La popularité des produits homéopathiques ne cesse de croître au sein du public français. Alors qu'en 1982 seulement 16% des Français déclaraient avoir recours au moins occasionnellement à l'homéopathie, selon un sondage Ifop réalisé en 2003, ils étaient 36% en 1984 et seraient aujourd'hui 39%. Toutefois, 10% seulement le font régulièrement, les autres n'y ayant recours que de temps à autres (16%) voir rarement (13%).
Selon l'institut IPSOS, 33% des français étaient pposés à l'homéopathie en 1984, contre 25% en 1996. 

Les motivations plus ou moins profondes des adeptes de produits homéopathiques se retrouvent dans la manière dont ils utilisent ces traitements. Moins d’un tiers ont recours à un homéopathe. Les autres prennent ces médicaments après avoir consulté un médecin non homéopathe (20 % des cas), sur les conseils de l’entourage ou d’un pharmacien, voire de leur propre initiative. Le souci de se traiter de manière “naturelle”, en bref d’éviter d’absorber trop de produits chimiques, semble ainsi souvent l’emporter sur des interrogations plus profondes sur son corps et sa santé.

C’est parmi les cadres supérieurs et les professions libérales que l'on trouve le plus d’utilisateurs de l'homéopathie, soulignent les enquêteurs de l’Ifop. Une précédente enquête révélait 56 % d’utilisateurs parmi les professions libérales, 43 % parmi les employés, et 29 % seulement parmi les ouvriers. Mais ce sont surtout les femmes (48 % d’utilisatrices) et les jeunes (48 % aussi d’utilisateurs parmi les 18-24 ans) qui forment les groupes les plus favorables à ce mode de traitement.

Sur le plan international, le pourcentage de personnes déclarant utiliser l'homéopathie pour se soigner est de 30% à l'échelle de l'Europe, mais il varie entre 42% en Allemagne, 31% en Grande-Bretagne et en Belgique, et 39% en France en 2003.

Les scientifiques indépendants :

De nombreux scientifiques ont écrits des articles concernant l'homéopathie,
mais la plupart n'en n'ont écris qu'un.
Les chercheurs indépendants les plus actifs dans ce domaine, sont :

Jonas Wayne B. du Samueli Institute for Information Biology (www.siib.org)
  Harvard University (Boston) (www.harvard.edu) 
  Technical University Munich (www.tu-muenchen.de) 
  a écrit 10 articles, entre autres
"A critical overview of homeopathy", in Annals of Internal Medecine mars 2003
"The homeapathy debate", in Journal of alternative and complementary
medecine, juin 2000
  avec Linde K et Melchart D. "The methodological quality of randomized
  controlled trials of homeopathy, herbal medecine and acupuncture", in
 International Journal of Epidemiology Juin 2001
  avec Linde K et Melchart D. "Impact of study quality on outcome in
  placebo-controlled
trials of homeopathy", in Journal of Clinical Epidemiology Juillet 1999

Ernst E : de l'Université d'Exeter, Department of Complementary Medicine
  GB (www.ex.ac.uk)
  a écrit 28 articles dont :
"Effects of homeopathy : trials did not evaluate true homeopathy", in
British Medical Journal, aout 1995

Klaus Linde, du Technical University Munich
  a écrit 9 articles dont :
  avec Melchart D "Randomized controlled trials of individualized homeopathy,
  a state-of-the-art reviaw in Journal of Alternative and Complementary Medecine",
fin 98

Melchart D, a quant à lui publié 4 articles
  pour la Technical
University Munich

  La plupart des recherches actuelles sont donc majoritairement des méta-analyses
  de tests cliniques.
L'un des principaux acteurs de la recherche sur des themes connexes à l'homéopathie
  est le Dr Jacques Beveniste.

Les médecins combinés :
Selon les enquêtes, 20 000 médecins (sur un total d'environ 205 000 en 2003) prescriraient occasionnellement des médicaments homéopathiques, en désaccord avec les canons de l’homéopathie, qui veut que chaque prescription réponde à une enquête longue et précise.

La part de ces homéopathes d’occasion va certainement s’accroître avec la fermeture aux généralistes du secteur II, ouvrant droit à des honoraires plus élevés. La pratique de consultations longues, d’une heure, est en effet peu compatible avec le tarif conventionné de la consultation du généraliste.

Les homéopathes :
D'après un rapport publié par le ministère de la santé, il y avait, au 1er janvier 2003, 205 000 médecins en France. Parmi ceux ci, 80 000 sont généralistes (17000 dans les hopitaux, 63000 libéraux). Selon les données de la Caisse nationale d’assurance maladie, un peu plus d’un millier de médecins ont déclaré une orientation homéopathique. Mais si l’on en croit les syndicats d’homéopathes, 4500 praticiens auraient choisi cette orientation, auxquels il faudrait ajouter environ 1800 homéopathes/acupuncteurs.

Le chiffre d'affaire de Boiron est de 300 millions d'euros. Les dépenses pour la recherche constituent de "1 à 2 % du chiffre d'affaire", soit environ 3 millions d'euros. Il faut opposer ce chiffre à celui des grands groupes allopathiques : le budget recherche de Pfizer atteint ainsi 25 milliards de dollars par an, soit 17 % du chiffre d'affaire.
	
	Le directeur des recherches des laboratoires Boiron est le professeur Philippe Belon, un ancien collaborateur de Benveniste durant l'épisode de la mémoire de l'eau.

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