La part future du nucléaire en Europe

En Allemagne, où le nucléaire fournit un tiers de l'électricité, le retrait du nucléaire est prévu pour 2020 sur une base de durée de vie de 32 ans pour ses centrales, même si les autorités font régulièrement machine arrière au sujet de la sortie du nucléaire. De plus, le gouvernement est très fermement anti-EPR et cherche à dissuader ses entreprises (comme par exemple Siemens) de participer au programme, en brandissant la menace d'un boïckot de la population. Au Royaume-Uni, le parc sera réduit de moitié en 2020 et aucune relance n'est évoquée avant 2050. La Suède avait prévu dans les années 80 de fermer ses centrales en 2010, date aujourd'hui reportée. L'Espagne n'a pas prévu de relance du nucléaire et la première centrale fermera dès 2006. En Belgique, les centrales seront fermées après 40 ans de service, en 2015 pour les premières et en 2025 pour les dernières. En Italie, les centrales sont toutes fermées depuis les années 90. Les autres pays de l'ancienne Europe des 15 n'ont quant à eux jamais eu de centrales nucléaires. A l'inverse, l'Europe de l'Est représente un fort potentiel de développement pour les réacteurs de troisième génération car ils auront besoin de remplacer le parc soviétique obsolète. 5 des 10 nouveaux pays membre ont en effet un parc nucléaire important. La Finlande représente également un cas à part (cf. le projet EPR finlandais).