Le premier Grand Thef Auto (GTA) est sorti en 1998. A l’époque, le jeu était en deux dimensions, en vue de dessus. Le joueur incarnait un personnage qui devait réaliser des missions données par des gangsters dans une ville. Le joueur pouvait voler la voiture de nimporte quel conducteur en l’éjectant de la voiture, et les missions étaient d’une violence rare : hold-up à effectuer, tuer des policiers, écraser des passants font partie du commun du joueur de GTA. Cependendant la vue de dessus limitait l’implication du joueur, et seule la moralité du jeu était sévèrement remise en cause. Le jeu, comme sa suite sortie 1999 (même vue de dessus, et graphisme toujours aussi médiocre), était critiqué par la presse spécialisée pour leur jouabilité décevante, n’ont pas fait couler trop d’encre car personne ne tenait vraiment à les encenser. C’est cependant chose faite avec GTA 3, sorti 2001. Le jeu est en trois dimensions, le graphisme est remarquable, et le niveau de finition fait que le jeu est accueilli par d’excellentes critiques de la presse spécialisée. Le but du jeu reste le même (un gangster prend le contrôle de la ville en remplissant des missions qui demandent une violation de la loi permanente et impliquent la mort de nombreux innocents), et la ville apparaît comme très réelle avec ses guerres de gangs, ses quartiers chauds... La liberté laissée au joueur atteint un niveau étonnant, et tous les crimes auxquels le joueur peut penser sont réalisables. Les suites GTA : Vice City (2002) et GTA : Sans Andreas (2004) se ressemblent : le jeu est très bon du point de vue de la presse spécialisée et des joueurs, mais les violence est de plus en plus présente, les dialogues sont très crus, et certaines scènes du jeu deviennent de plus en plus choquantes. De nombreux procès ont été intentés contre les différentes versions du jeu, souvent par certaines communautés qui s’estimaient lésées par la vision donnée dans le jeu sur elles (par exemple les haïtiens qui y étaient tous vus comme des gangsters). Tous les procès ont aboutis sur le même résultat : l’éditeur acceptait de réajuster le jeu, afin que toutes les versions du jeu sorties avec, ne donneraient plus la même image.
Chaque nouvelle version se vend à des millions d’exemplaires à travers le monde, et la violence exceptionnelle du titre fait que beaucoup d’inquiétudes et de polémiques sont nées sur ses différentes versions...