La décroissance, un horizon inéluctable ?

Chronologie de la partie :

 

Comment quantifier l’influence de l’homme sur la nature ?



Emissions totales ou « intensité des émissions » ?


Faut-il mesurer :

  1.     les émissions totales (E)

  2.     les pondérer par le nombre d'habitants : émissions par tête (E/t)

  3.     ou les ramener à l'unité de PIB : intensité des émissions (E/PIB) ?


Les conclusions varient en fonction du choix de l'indicateur [1] :

Tout en s'étant retiré du protocole de Kyoto l'année précédente, George W. Bush annonçait néanmoins en 2002 un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il s'engageait à réduire l'intensité de ces émissions de 17,5 % entre 2002 et 2012.


En fait, entre 1990 et 2000, l'intensité des émissions avait déjà baissé de 17,4 % et pourtant les émissions totales avaient augmenté de 14 %. [2]


Des objectifs portant sur l'intensité des émissions ou sur les émissions par tête ne font que freiner la croissance des émissions si la population et le PIB continuent d'augmenter.



Emissions ou concentrations ?


Les politiques publiques donnent généralement des objectifs en termes de réduction d'émissions totales. Pourtant, c'est la quantité globale de polluants (stock) qui est nocive et non son augmentation régulière à cause des rejets humains (flux). [1]


Le pouvoir de réchauffement des gaz à effet de serre dépend de leur concentration dans l'atmosphère. La durée de vie du dioxyde de carbone étant d'un siècle, les émissions annuelles ne contribuent au réchauffement qu'en s'ajoutant au stock existant.


Ainsi, à cause de l'accumulation de polluants, les contraintes environnementale sont plus sévères que dans le passé, notamment pour les pays en voie de développement. Une mesure des seules émissions ne rend pas compte de ce phénomène.



Sources :


[1] Meunié A. (2004). Controverses autour de la courbe environnementale de Kuznets

http://ged.u-bordeaux4.fr/ceddt107.pdf


[2] Bramley M. (19/02/2007). Environnement ou PIB ?. La Presse (CAN)

http://climate.pembina.org/op-ed/1369

 

Les rejets

LA CONTROVERSE


  1. Une autre approche économique


  1. Une croissance limitée ?

  2. Le point de vue des classiques

  3. Les cycles économiques

  4. De l’entropie en économie : la décroissance comme seul horizon ?


  1. Peut-on parier sur les percées technologiques ?

  2. La croissance verte

  3. Le point de vue des décroissants


  1. Des théories de la croissance à la politique

  2. Libérer ou réguler l’économie pour sauver l’environnement ?

  3. Pour des meilleurs instruments de mesure de la croissance

  4. La critique du capitalisme par les décroissants


  1. La croissance au secours des pauvres

  2. La croissance économique au secours de la croissance démographique

  3. Les décroissants pour une réduction de la natalité ?

  4. Qui de la croissance ou de la décroissance est au service de l’éthnocentrisme européen


  1. L’enjeu environnemental


  1. Comment quantifier l’influence de l’homme ?

  2. Les prélèvements

  3. Les rejets

  4. Une mesure globale, l’empreinte écologique


  1. Le lien empreinte/croissance

  2. Conditions de production

  3. Courbe de Kuznets environnementale

  4. Que vaut cette courbe de Kuznets environnementale ?


  1. Les prédictions des décroissants

  2. La catastrophe malthusienne

  3. Epuisement des ressources

  4. Empreinte écologique excessive


  1. Un autre mode de vie ?


  1. L’augmentation des besoins


  1. La santé : une croissance pathogène ?


  1. Le rapport au travail

  2. Chômage et conditions de travail

  3. Progrès technique et emploi

  4. Le plein emploi sans croissance


  1. Inégalités sociales

  2. Croissance et recul des inégalités

  3. Critique de la courbe de Kuznets


  1. Projet social des décroissants

  2. La convivialité selon Illich

  3. Pour une décroissance conviviale, aujourd’hui

 


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