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L'abstension thérapeutique

Ça y est, le dépistage le laissait craindre, la biopsie l'a confirmé : il y a bien cancer. Quelle est l'étape suivante ? Le traitement ? Pas forcément.

En effet, certains patients, bien que se sachant atteints d'un cancer de la prostate, font le choix, avec leur médecin, de ne pas le traiter et optent pour une simple surveillance de la maladie. Ce choix a souvent tendance à surprendre en France :

Roland Muntz:

"En France, on n'a pas la mentalité scandinave du Watchful waiting. Nous en France, vivre avec un cancer dans le corps, ce n'est pas possible, il faut un psychologue ! On en a peur, on panique pour ça !"

Pourtant, dans un certains nombre de cas, l'abstention thérapeutique apparaît tout aussi sensée que le choix de traiter. Deux facteurs principaux interviennent pour expliquer ce paradoxe :

l'âge du patient, à mettre en lien avec le stade de la maladie et son agressivité

le mode de vie du patient

Bilan

Dans tous les cas, la décision de ne pas être traité doit être prise en accord avec le médecin. En outre, il est important de bien préciser qu'il ne s'agit pas d'un renoncement définitif : la surveillance et le suivi médical sont là précisément pour réagir rapidement en cas d'accélération subite de l'évolution du cancer. Au contraire, il s'agit de profiter de la longue phase de répit, la phase asymptomatique, que laisse souvent le cancer de la prostate, pour engager une course de lenteur avec lui.

Les patients qui font le choix de l'abstention thérapeutique initiale doivent néanmoins être conscients du risque supplémentaire qu'ils prennent vis-à-vis de la maladie et qu'à termes, pour les plus jeunes en tout cas, ils ne pourront pas échapper à une hormonothérapie tardive.