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  • Histoire du vin


    Les plus anciennes marques de vignes remontent à il y a plus de six mille ans. Ainsi, nos lointains ancêtres, depuis des millénaires, ont développé de nombreuses méthodes de vinification afin de produire du bon vin. Tout d'abord, le vin n'était utilisé que lors de cérémonies, pendant les enterrements par exemple.

    Puis, peu à peu, la consommation de vin a pris sa place dans la vie quotidienne, mais aussi dans la religion : la Bible présente Noé comme le premier agriculteur, et le vin lui aurait servi à se remettre du déluge. On retrouve cependant dès cette époque l'idée de modération : « Le vin est comme la vie pour l'homme s'il en boit avec modération » (Si.31/25-31). Le vin est d'ailleurs toujours présent dans la religion catholique : lors de l'Eucharistie, le prêtre prend un verre de vin symbolisant le sang du Christ.


    Noé en train de s'enivrer

    Au cours du Moyen-âge, ce sont l'Etat et le christianisme qui vont concourir à faire de la France un haut lieu du vin, en améliorant nettement sa qualité, puisque les cathédrales étaient propriétaires des vignobles les environnant. La France est alors le premier exportateur de vin au monde, et l'Île de France le plus grand vignoble français. De nombreux dictons apparaissent à cette époque sur le vin, qui tendent à montrer que l'idée que le vin est bon pour la santé était très répandue, comme « Après la soupe, un coup de vin vole un écu au médecin. » ou « « Il y a plus de vieux ivrognes que de vieux médecins. ». D'autre part, de nombreuses expressions s'appuient sur le vin, sans émettre de jugement dessus, ce qui montre que le vin faisait partie des références communes à l'ensemble de la société : « Il y a loin de la coupe aux lèvres », par exemple.


    La viticulture au Moyen-Age - Tapisserie des Flandres

    A la fin du Moyen-Age se développent les vins rouges, les vins les plus consommés jusque là étant les vins blancs et rosés. La découverte de l'Amérique va permettre d'étendre encore les vignes, et ce jusqu'à la prohibition de 1917. Parallèlement à ça, le vignoble européen ne cesse de s'étendre, et, jusqu'au XVII° siècle, le vin est la seule boisson aisément stockable. Ensuite, l'arrivée de la bière, mais aussi du chocolat et du thé, ainsi que de l'eau courante, vont quelque peu faire perdre au vin sa place prédominante.

    La Révolution française, en rétablissant la liberté de culture que Louis XV avait interdit en 1731 dans le but de supprimer les mauvais vignobles, va faire de la vigne un des centres d'activité les plus importants, puisqu'elle occupe 80 % de la population active du Sud de l'Europe. Jusqu'à la fin du XIX° siècle, les vertus du vin comme boisson hygiénique et antiseptique ne sont pas discutées, comme le montre cette phrase de Pasteur : « Pris en quantité modérée, le vin est la plus saine et la plus hygiénique des boissons ».


    Carte Taride des années 30

    Dans les années 1860, l'apparition en Europe d'un insecte venu d'Amérique du Nord va provoquer la première grande crise des vignobles : ceux-ci ne seront sauvés que grâce à l'importation de plants américains immunisés contre l'insecte.

    Au cours du XX° siècle, de nombreuses recherches et investissements permettent de produire un vin de meilleure qualité, et on aboutit à l'avènement d'une science du vin : l'œnologie.



    - Vous voulez en savoir plus sur les enjeux économiques liés au vin ? -> Voir L'économie du vin en France

    - Vous voulez avoir une vision d'ensemble sur l'histoire du vin ? -> Voir La frise chronologique



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