Les CDS sont-ils méchants ? http://controverses.ensmp.fr/wordpress/promo10g3 Un site utilisant Réseau Sites Controverses Mon, 16 May 2011 23:11:56 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.4.1 Bonjour tout le monde ! http://controverses.ensmp.fr/wordpress/promo10g3/2011/05/11/bonjour-tout-le-monde/ http://controverses.ensmp.fr/wordpress/promo10g3/2011/05/11/bonjour-tout-le-monde/#comments Wed, 11 May 2011 13:30:23 +0000 promo10g3 http://controverses.ensmp.fr/wordpress/promo10g3/?p=1 Bienvenue dans Réseau Sites Controverses. Ceci est votre premier article. Modifiez-le ou supprimez-le, puis lancez-vous !

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Une structure forte pour sécuriser le marché des CDS. http://controverses.ensmp.fr/wordpress/promo10g3/2011/05/01/une-structure-forte-pour-securiser-le-marche-des-cds/ http://controverses.ensmp.fr/wordpress/promo10g3/2011/05/01/une-structure-forte-pour-securiser-le-marche-des-cds/#comments Sun, 01 May 2011 21:51:19 +0000 promo10g3 http://localhost/wordpress/?p=115 Continuer la lecture ]]> Description de l’article

Document : Article web (Octobre 2009)

Titre : Une structure forte pour sécuriser le marché des CDS.

Source : Financial Times

Auteurs : M. Noyer.

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Contenu de l’article

Cet article chercher à montrer sous quelles conditions réglementaires les CDS peuvent être considérés comme une innovation financière profitable.

Principaux arguments

  • Deux défauts du marché des CDS :la concentration(depuis 2007,les hedges ont quitté le marché et cinq banques représentent la moitié du marché mondial en 2009) et la forte interconnexion entre acteurs qui s’assurent contre leur défaut de paiement :le risque n’est plus disséminé.
  • Solution :création d’une contrepartie centrale qui va « mutualiser le risque global de contrepartie » .Celle-ci devra avoir un accès à a liquidité de la banque centrale pour être bien indépendante d’intermédiaires financiers et donc se situer dans les zones dont dépendent majoritairement les CDS(en une eurozone, l’autre en zone dollar).
  • Mise à disposition de toutes les informations enregistrées dans le registre des CDS aux autorités régulatrices quelque soit leur pays.

Citations importantes

« La résilience du marché dépend, par conséquent, de la solidité d’un réseau dense et complexe de relations bilatérales. Un tel réseau n’est pas plus solide que son maillon le plus faible. En revanche, le recours à une contrepartie centrale réduit le risque de contrepartie grâce à la compensation multilatérale. »

« Cette concentration s’est accrue depuis le début de la crise financière, plusieurs contreparties importantes ayant quitté le marché. Les intervenants non bancaires, comme les hedge funds, représentent aujourd’hui moins de 10 % de l’ensemble des transactions sur le compartiment des CDS. Un tel degré de concentration constitue un facteur de vulnérabilité, un risque pour la liquidité du marché et la bonne formation des prix. »

Limites de l’article, Commentaires…

Description assez équilibré et mesurée du problème
Néanmoins, il aurait été intéressant d’entendre l’auteur sur les relations dettes souveraines CDS étant donné sa position…

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Le marché à risques des CDS http://controverses.ensmp.fr/wordpress/promo10g3/2011/05/01/le-marche-a-risques-des-cds/ http://controverses.ensmp.fr/wordpress/promo10g3/2011/05/01/le-marche-a-risques-des-cds/#comments Sun, 01 May 2011 21:46:29 +0000 promo10g3 http://localhost/wordpress/?p=107 Continuer la lecture ]]> Description de l’article

Document : Article web (Mars 2010)

Titre : Le marché à risques des CDS .

Source : Alternatives économiques.

Auteur : M. Chavagneux.

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Contenu de l’article

Cet article cherche à montrer l’opacité du marché du CDS ainsi que la mainmise de quelques banques sur celui-ci afin de justifier une régulation poussée.

Principaux arguments

  • Le marché des CDS a été multiplié par 50 entre 2001 et 2009,les CDS représentant 7% du montant total des produits dérivés.
  • Deux types de CDS : »single- name »(permettant de s’assurer contre le défaut de paiement d’un seul prêteur ou « paniers ». Seuls les singles names sont bien connus ,ils représentent les deux tiers des CDS .
  • Selon Fitch Ratings ,5 grandes banques assurent 90% des transactions, ce qui en fait un marché très concentré.
  • les transactions se font de gré à gré ,on ne sait pas qui prend quels risques ,à quelle hauteur.

Citations importantes

« Ils le sont d’autant plus facilement que les transactions de CDS sont aux mains de quelques gros acteurs. Les acteurs de la finance y sont prédominants puisque les trésoriers des multinationales qui viennent y chercher une assurance contre les variations des prix du pétrole, du blé, etc. (et aussi un peu pour y spéculer) ne représentent que 4 % des transactions. »
«Le fait que la Banque centrale européenne (BCE) ou les régulateurs financiers nationaux européens ne soient pas capables de répondre immédiatement à cette question souligne combien le marché des CDS est opaque. »

Limites de l’article, Commentaires…

L’auteur prend clairement parti  et certaines de ses démonstrations sont clairement pas assez étoffées  PIRE il  ne s’interroge pas sur l’utilité d’un tel marché qui existe quand même pour quelque chose….

 

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Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal… http://controverses.ensmp.fr/wordpress/promo10g3/2011/05/01/ce-pele-ce-galeux-d%e2%80%99ou-venait-tout-leur-mal%e2%80%a6/ http://controverses.ensmp.fr/wordpress/promo10g3/2011/05/01/ce-pele-ce-galeux-d%e2%80%99ou-venait-tout-leur-mal%e2%80%a6/#comments Sun, 01 May 2011 21:37:49 +0000 promo10g3 http://localhost/wordpress/?p=100 Continuer la lecture ]]> Description de l’article

Document : Article web (Mars 2010)

Titre : Ce pelé, ce galeux d’où venait tout leur mal .

Source : Le journal des finances.

Auteurs : M. Gave

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Contenu de l’article

Cet article tente de montrer que les CDS ne sont qu’un bouc émissaire utilisé lors de la crise financière pour éviter de parler des déséquilibres profonds de l’économie.

Principaux arguments

  • l’exemple grec sert de fil conducteur :les grec s se sont endetté depuis des générations et pourtant lors de la crise de la dette grecque,c’est les CDS qui ont focalisé l’attention alors que leur rôle d’assurance a pourtant été bénéfique pour l’Etat grec.

Citations importantes

« Continuons dans notre effort d’imagination et postulons que les CDS soient interdits. Dans ce schéma, il est fort probable que nos intermédiaires financiers européens vont cesser immédiatement tout achat d’obligations grecques et que le rendement de celles-ci va exploser à la hausse, les acheteurs disparaissant complètement. Cette brutale hausse des taux grecs déclenchera des pertes en ligne sur toutes les obligations grecques achetées dans le passé par nos institutions et plombera lourdement leurs bilans, qui n’en ont pas vraiment besoin »

« La conclusion d’investissements est simple. Si les gouvernements de la zone euro se mettent d’accord pour interdire les CDS sur les Etats souverains, vendez tout ce que vous avez en Europe »

Limites de l’article, Commentaires…

Peu de chiffres pour étayer les démonstrations mais forme littéraire très intéressante…

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Repenser les marchés de dérivés OTC pour garantir la stabilité financière http://controverses.ensmp.fr/wordpress/promo10g3/2011/05/01/repenser-les-marches-de-derives-otc-pour-garantir-la-stabilite-financiere/ http://controverses.ensmp.fr/wordpress/promo10g3/2011/05/01/repenser-les-marches-de-derives-otc-pour-garantir-la-stabilite-financiere/#comments Sun, 01 May 2011 21:26:45 +0000 promo10g3 http://localhost/wordpress/?p=88 Continuer la lecture ]]> Description de l’article

Document : Article (Juillet 2010)

Titre : Repenser les marchés de dérivés OTC pour garantir la stabilité financière

Source : Revue de la Stabilité Financière n°14

Auteur : C. Noyer (Gouverneur de la Banque de France)

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Contenu de l’article

L’article ne cible pas précisément les CDS et commence par une longue introduction sur les produits dérivés et l’innovation financière. Les CDS sont néanmoins un exemple privilégié par l’auteur.

Son introduction permet à l’auteur d’en venir aux points centraux de son discours que sont la nécessité d’une plus grande transparence (le manque de transparence ayant par exemple suscité des surévaluations des risques pendant la crise sur certains segments du marché) sur les marchés OTC et leur manque d’organisation ainsi que dans une moindre mesure la nécessité d’améliorer la gestion des risques et notamment celle du risque de contrepartie. Il concède que trouver le juste milieu sera difficile, trop de rigueur pouvant inciter au contournement des règles.

Les trois points développés par l’auteur sont :

-          L’intégration des marchés OTC dans des infrastructures de marchés réglementées et supervisées (exemple pour les CDS : la contrepartie centrale).

-          Une amélioration nécessaire de la transparence ex ante et ex post.

Une amélioration de la gestion des risques des acteurs de marché en s’assurant que leurs pratiques sont compatibles avec leurs profils de risque.

Principaux arguments

  • Selon l’auteur, un consensus à vu le jour entres autorités et parties concernées pour « essayer d’imposer un changement sur le marché des dérivés OTC avec pour objectif de lui faire adopter autant que possible les caractéristiques techniques et infrastructures des marchés organisés. »
  • Le juste équilibre sera difficile à atteindre puisqu’ils souhaitent « inciter suffisamment les intervenants de marché à mieux gérer leurs risques tout en évitant de faire obstacle à l’innovation financière ou de réduire les incitations à couvrir les risques économiques à un coût raisonnable. » En d’autre termes une régulation trop sévère pourrait décourager les intervenants à se couvrir ce qui au final s’avérera préjudiciable pour la stabilité financière. Il y a un risque d’aboutir au contraire de l’effet recherché. L’auteur souligne qu’il y a un risque que des mesures prises dans différents pays soient au final inefficaces voire contreproductive du fait que « les prix des titres ne se forment pas dans un cadre national mais sur les marchés mondiaux. » Des pays se montrant trop sévère prendraient également le risque de se voir délaissés par les investisseurs étrangers.
  • Concernant la mise en place d’une compensation centrale et la normalisation des contrats l’auteur pense que cela apporterait notamment une meilleure liquidité à ces marchés (et dans le cas des CDS souverains, cela diminuerait la volatilité sur le marché obligataire sous jacent ? meilleure stabilité ?). Cependant il concède que tous les produits ne seront pas forcément éligibles à la compensation centrale soit parce qu’ils seront traités de façon bilatérale soit parce que ce sont des produits trop « sur mesure » donc peu standardisables. Les sociétés non financières demandent à être exemptées de compensation centrale notamment car faire face aux appels de marge quotidiens ne leur demanderait des liquidités supplémentaires ce qui peut s’avérer handicapant. L’auteur préfère réfléchir à un système de seuil plutôt que de totalement les exempter de compensation. En effet, malgré leur qualité de non financières, certaines de ces sociétés ont apparemment pris des positions d’importance systémiques pendant la crise.
  • L’auteur reprend l’idée largement admise de la nécessité d’une hausse de la transparence sur ces marchés. Cette dernière apporterait notamment avec elle une hausse de la liquidité et des volumes négociés.
  • Amélioration de la gestion des risques : très rapidement traité et peu intéressant.

Citations importantes

« Les dérivés négociés sur les marchés organisés ne représentent que 10% des transactions. »

« Le manque de transparence des marchés a certainement contribué à renforcer cette prise de risques excessifs et a accentué les effets de contagion entre les intervenants de marché. »

« La communication très limitée d’informations sur ces marchés non réglementés a parfois entrainée une surestimation des risques et accentué le climat d’incertitude, les contreparties n’ayant pas d’informations sur leurs expositions mutuelles. »
Renforcer « la transparence ex ante et ex post [permettrait] d’améliorer notre compréhension du mécanisme de formation des prix et notre connaissance des positions nettes réelles des institutions financières. »

« Tous les contrats de produits dérivés OTC normalisés devront être négociés sur des plates-formes d’échanges ou via des plates-formes de négociation électronique, selon le cas et compensés par des contreparties centrales d’ici la fin 2012 au plus tard. »

« La normalisation des contrats qui serait exigée pour leur permettre d’être éligible à la compensation centrale pourrait accroitre leur liquidité. »

« Une exigence de compensation uniforme n’est certainement pas pertinente pour l’ensemble des entreprises actives sur les marchés OTC. »

«Plus de transparence en amont de la transaction accroitra la concurrence entre les teneurs de marchés, contribuant ainsi à l’efficacité de la formation des prix et réduisant l’asymétrie de l’information. Cela favorisera la confiance du marché et conduira probablement à une hausse des volumes négociés et de la liquidité. »

Conclusion : « Grace à des infrastructures de marché plus solides et à une transparence accrue nous seront en mesure de garantir que les dérivés de gré à gré apportent une contribution plus sûre au financement de l’économie. »


Limites de l’article, Commentaires…

 

 

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Les CDS ne sont pas coupables de la crise grecque, mais ils y contribuent. http://controverses.ensmp.fr/wordpress/promo10g3/2011/05/01/les-cds-ne-sont-pas-coupables-de-la-crise-grecque-mais-ils-y-contribuent/ http://controverses.ensmp.fr/wordpress/promo10g3/2011/05/01/les-cds-ne-sont-pas-coupables-de-la-crise-grecque-mais-ils-y-contribuent/#comments Sun, 01 May 2011 20:54:33 +0000 promo10g3 http://localhost/wordpress/?p=85 Continuer la lecture ]]> Description de l’article

Document : Article web (8 mars 2010)

Titre : Les CDS ne sont pas coupables de la crise grecque, mais ils y contribuent.

Source : Blog LeMonde.fr de Georges Ugeux

Auteurs : G. Ugeux

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Contenu de l’article

L’article fait suite à la décision de la Commission Européenne de lancer une enquête sur l’implication des CDS dans la crise de la dette européenne. Selon l’auteur ceci s’inscrit dans le contexte d’un déchainement médiatique dans la recherche d’un meilleur coupable que la simple mauvaise gestion des Etats eux-mêmes.

L’auteur rappelle brièvement le principe du produit à travers un exemple et s’attarde légèrement sur leur utilité économique en posant la question : Qu’en aurait-il été si les CDS n’avaient pas existés ? Il montre alors que la crise Grecque n’en aurait alors été que plus intense (cf. citation).

Il évoque également les opérations sur CDS à nu qui sont le symbole de la dérive de l’usage de ces instruments vers la spéculation pure. Il présente l’évolution « synchrone » des marchés obligataires et des CDS comme la preuve de l’influence de ces instruments sur les prix des obligations d’Etats.

Il appelle en conclusion à une réforme de ces instruments (sous entendant fortement la nécessité de brider leur possible usage à des fins spéculatives).

Principaux arguments

Fusion  pour cet article facile d’accès citations et arguments :

  • « Que ce serait-il passé si les CDS n’existaient pas ? Ceux des investisseurs qui ne veulent absolument plus du risque grec auraient vendu leurs obligations et pris leur perte plutôt que de continuer à courir ce risque. Cela eut provoqué une crise bien plus sanglante que celle que nous venons de connaitre dans la mesure où il aurait fallu trouver des acheteurs pour la valeur des obligations […] Cela eut exacerbe la situation de la Grèce qui aurait du payer plus que 6.25% sur son emprunt récent. »
  • « Il est d’ailleurs symptomatique de voir que l’évolution des cours des obligations et des CDS est parfaitement synchrone ». (l’auteur donne une courbe représentant le spread du CDS grec ainsi que le taux emprunteur grec. On voit que les courbes sont effectivement très corrélées. La présentation du graphe rappelle ceux de The Economist).

Citations importantes

« D’instruments visant à couvrir des risques commerciaux ou d’investissements, les CDS sont devenus de purs jouets de spéculation. En restreignant leur usage à des situations légitimes, nous arriverons à mettre de l’ordre dans le casino financier. »

Limites de l’article, Commentaires…

Aussi prestigieux soit l’auteur du blog son article permet tout juste à faire comprendre au lecteur la très grande utilité économique des instruments. Ce dernier dérive ensuite dans l’analyse basique et journalistique faite de ces instruments : objets purement spéculatifs mettant à genoux les Etats. Bref, analyse simpliste (influence réciproque des marchés cash et CDS en réalité bien plus complexe pour ne citer que ça) sans grand intérêt si ce n’est de donner le point de vue de la presse grand public.

Introduction de l’article intéressante du point de vue de la recherche systématique d’un bouc émissaire.

 

 

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Credit default swaps et stabilité financière : quels risques ? Quels enjeux pour les régulateurs ? http://controverses.ensmp.fr/wordpress/promo10g3/2011/05/01/78/ http://controverses.ensmp.fr/wordpress/promo10g3/2011/05/01/78/#comments Sun, 01 May 2011 20:30:46 +0000 promo10g3 http://localhost/wordpress/?p=78 Continuer la lecture ]]> Description de l’article

Document : Article (Septembre 2009)

Titre : Credit default swaps et stabilité financière : quels risques ? Quels enjeux pour les régulateurs ?

Source : Revue de la Stabilité Financière n°13

Auteurs : A. Duquerroy, M. Gex & N. Gauthier (Banque de France)

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Contenu de l’article

Article passant largement en revue l’instrument et les enjeux de la régulation et d’une meilleure standardisation. La difficile évaluation de la taille du marché pose problème. Les auteurs pointent les difficultés majeures rencontrées aujourd’hui sur le marché des CDS :

-          difficulté à évaluer la tailler du marché

-           limites de la compression

-          problème de la pertinence de l’évaluation du risque de défaut à partir des primes (notamment sur les souverains)

-          les limites de la collatéralisation, l’importance de la concentration et de la corrélation du marché (risque systémique) et le problème de fond que cela pose par rapport au rôle de redistribution du risque de crédit qu’a le CDS

-          l’extension de la compensation centrale aux dérivés de crédit

-          l’insuffisance de standardisation

-          de la délicatesse de réguler un marché à forte composante innovante à dimension mondiale.

Bref, quand on y regarde presque tout est là, quand l’idée n’est pas détaillée elle est au moins abordée.

Principaux arguments

  • Difficulté à estimer la taille du marché :Trois sources de données principales : la BRI, l’ISDA et le DTCC dont les estimations sur la taille du marché en notionnel brut varient de 29 à 41 trillions de dollars pour la fin 2008. Cependant leurs critères et les limites qu’ils se donnent ne sont pas les mêmes d’où certaines disparités.  Pourquoi de si gros volumes bruts (une fois comparés aux notionnels nets) ? C’est principalement lié à la faible standardisation du marché rendant les contrats difficilement fongibles ce qui pousse les intervenants à les multiplier pour augmenter ou diminuer leur exposition. Les montants nets correspondent aux montants susceptibles d’être échangés et donc constituent une bien meilleure appréciation du risque.
  • La compression de portefeuillesLa compression de portefeuille permet de se faire une idée de ces montants nets et de diminuer les montants bruts (TriOptima). Apparemment c’est le développement de ces compressions qui explique la diminution de la taille du marché (vue en montants bruts). Toutefois le manque de standardisation constitue une limite à ces processus de compression. Le marché des CDS a par ailleurs bénéficié de remarquables améliorations via l’informatisation des transactions et la qualification de procédures (de règlement en cas de défaut notamment) ayant permis une diminution notable des délais de transaction.Les auteurs traitent assez longuement des procédures de règlement et de celles survenus lors de défauts pendant la crise. Ils montrent que sauf dans de très rares cas, les indemnisations ne dépassent pas 10% des encours notionnels bruts initiaux sur l’entité de référence. Ils décrivent bien le cas de Lehman Brothers .
  • La volatilité des primes de CDS (surtout le cas depuis après Lehman : cf. graphe) peu et a pu pendant la crise « entretenir l’appréciation des risques sur d’autres marchés. »En clair c’est une allusion à l’influence que peut notamment avoir le marché des CDS souverains sur son marché sous jacent. L’explosion des primes de CDS sur les Etats après Lehman (expliqué dans l’encadré 1) a atteint un niveau que les auteurs jugent « déconnectés des fondamentaux économiques de ces pays » et cela peut avoir des conséquences sur le financement de leurs économies.
  • Les limites de la collatéralisationEn clair même si on a fait de gros progrès à ce niveau là (66% des expositions collatéralisées) il reste que toutes les expositions ne le sont pas notamment celles associées à des CDS monolines. De plus les appels de marge ne peuvent couvrir le phénomène de jump to default survenant juste avant le défaut d’une entité (à détailler, à nous de voir si on en parle). De plus en cas de forte concentration, des appels de marge trop importants peuvent plonger l’entité dans une crise de liquidité (comme ce sont souvent des banques) et précipiter son défaut (cf. AIG).
  • Concentration et corrélation et la question de « la réalité effective du transfert du risque ».Les chiffres parlent d’eux même : « les dix principaux dealers réalisent  90% des volumes de transaction exprimés en montants notionnels bruts » et « près de 40% des montants bruts de CDS à signature unique concern[ent] des entités de référence du secteur financier ». Tout ceci accroit le risque de défaut en chaîne : le risque systémique. Apparait alors la nécessité des CCP (= contrepartie centrale = chambre de compensation  centrale).
  • Les CCPLes auteurs en rappellent bien les principes. Un problème va se poser : l’efficacité des CCP repose sur la fongibilité des contrats et donc sur leur degré de standardisation. Seul problème standardiser l’ensemble des segments du marché des CDS n’est pas envisageable (du fait du caractère « sur mesure » de certains contrats). Les contrats sur indices paraissent êtres les mieux standardisables. On ne peut apparemment pas en dire autant des monolines. Les auteurs font aussi de l’accès de la chambre à la liquidité centrale une condition de son efficacité (« un enjeu crucial »).
  • En conclusions les auteurs dégagent ce qu’ils estiment être les trois défis majeurs qui vont se poser aux régulateurs européens :«Définir les incitations adéquates en vue de promouvoir le recours à une CCP »« Apprécier le risque de contrepartie sur le marché des CDS : la nécessité d’une approche adaptée pour améliorer la transparence »« Accompagner les efforts de standardisation initiés par les intervenants privés sous l’égide de l’ISDA »

 

Citations importantes

« Néanmoins, outre certaines limites opérationnelles, cette solution [la CCP] ne pourra pas être étendue à toutes les classes de CDS »

 

« les volumes bruts constituent un indicateur de l’évolution du volume d’activité sur le marché. Cependant, la nature de ce marché (gré à gré) et donc le manque de standardisation rendent les contrats difficilement fongibles et peu liquides ce qui impose aux intervenants de multiplier les  positions  pour  augmenter  et  diminuer  leur exposition. En ce sens, les volumes bruts résultent d’un empilement de transactions et ne fournissent aucun élément d’appréciation du risque attaché aux positions »

 

« Grâce à un certain nombre d’initiatives privées, encouragées par les régulateurs, le marché des CDS est devenu l’un des marchés de gré à gré les plus automatisés. »

 

« Le manque de standardisation du marché des CDS constitue toutefois une limite aux possibilités de compression dans le futur »

 

« In fi ne, l’exposition globale nette (soit le montant maximal susceptible d’être versé par les vendeurs de protection) s’élève aujourd’hui à 2,5 trillions de dollars, soit 9% du montant notionnel brut. »

 

« l’explosion récente des primes de CDS des souverains européens, des États-Unis et du Japon conduirait à des probabilités de défaut qui semblent déconnectées des fondamentaux économiques de ces pays »

 

« le transfert d’information entre le marché des CDS et son marché sous-jacent peut avoir des conséquences sur les conditions de financement des entreprises et d’une manière plus large, sur l’ensemble de l’économie. »

 

« suite au défaut de Lehman Brothers, la corrélation entre les primes de CDS souverains a fortement augmenté. Elle est aujourd’hui comparable à celle observée entre les primes de CDS bancaires. Ceci montre une déconnection entre le marché et les fondamentaux économiques

de chaque pays développé, structurellement différents. Ainsi, bien que les volumes de notionnels de CDS soit faibles par rapport au montant de la dette des souverains, l’augmentation du risque souverain perçue à travers les primes de CDS […], a un impact sur les conditions de financement de l’économie et constitue un signal négatif sur l’évolution des notations des pays développés. »

 

« Le défaut d’entités financières actives sur le marché des CDS telles que Lehman Brothers, la quasi faillite d’AIG, la disparition de certains acteurs de premier plan comme Bear Stearns et le retrait de nombreux hedge funds ont concouru à renforcer la concentration des acteurs. »

 

« La faible standardisation des dérivés de crédit limite à l’heure actuelle les possibilités d’extension des solutions de CCP à l’ensemble des catégories de CDS »

 

« La standardisation des produits traités détermine leur fongibilité et donc la capacité de la CCP à réduire l’exposition de ses membres en effectuant une compensation effective de leurs positions. »

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CDS souverains : Couverture ou spéculation ? http://controverses.ensmp.fr/wordpress/promo10g3/2011/05/01/cds-souverains-couverture-ou-speculation/ http://controverses.ensmp.fr/wordpress/promo10g3/2011/05/01/cds-souverains-couverture-ou-speculation/#comments Sun, 01 May 2011 20:20:07 +0000 promo10g3 http://localhost/wordpress/?p=75 Continuer la lecture ]]> Description de l’article

Document : NATIXIS – Recherche Economique – Special Report n°67. 02/03/2010

Titre : CDS souverains : Couverture ou spéculation ?

Source : NATIXIS – Recherche Economique

Auteurs : S. Chardon, J.F. Robin, C. Regnat

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Contenu de l’article

Texte traitant  de la relation qu’entretiennent marché obligataire et marché des CDS.

Pour les auteurs : «Les CDS ne méritent sans doute pas l’excès d’attention qu’on leur porte pas plus que l’opprobre qu’on leur jette. ».

Ils ne traitent pas de l’aspect spéculation reproché à ces instruments.

Ils reprennent l’idée déjà vue ailleurs que les marchés CDS sont d’une taille minime comparée à celle du marché obligataire cash ce qui les conduit à penser que « les niveaux de valorisation restent fondamentalement dictés par les marchés obligataires. ».

L’étude de la répartition des acheteurs de CDS montre notamment la faible part des hedge funds souvent pointés du doigt (comme spéculateurs).

Les auteurs rejoignent la position commune sur la nécessité de chambres de compensation centrale pour diminuer le risque systémique et augmenter la transparence du marché sans pour autant perdre les avantages que présentent les CDS (« liquidité alternative et couverture »). Ils sont également en faveur de la systématisation d’ « appels de marge versés sous la forme d’obligations sous jacentes ».  Ce qui impliquerait qu’un « vendeur de CDS sur la Grèce devra également avoir en portefeuille des GGBs (Greek Governement Bond). Cela signifierait la fin de la spéculation à nu (non ?  puisqu’on est obligé de posséder du sous jacent pour pouvoir le verser en cas d’appels de marge). Selon les auteurs « cela favoriserait plutôt des prises de positions de couverture sur le marché des CDS ».

Principaux arguments

  • « La taille du marché des CDS souverains […] reste minime face à celle du marché de la dette souveraine. » : des données de la DTCC et de la BRI vont apparemment dans le même sens (cf. graphe de la DTCC). Le notionnel net ne représente qu’une très faible part de l’encours des obligations en moyenne. Au niveau mondial c’est 19%, en Europe c’est généralement moins. Sur les dettes corporates le ratio est de 59%.
  • Les volumes traités sur chacun des marchés n’ont rien à voir en termes de dimensions. « les volumes de CDS souverains traités représenteraient moins de 10% des volumes sur la majorité des dettes ».  Les auteurs donnent opposent le record de volume de $60 Mds de janvier 2010 sur les CDS souverains d’Europe de l’Ouest aux $85 Mds d’Obligations Assimilables du Trésor (OAT) échangées chaque jour en France. Ce record sur les CDS peut en plus selon eux très bien s’expliquer autrement que par le contexte global du moment.
  • « Nous observons que la moindre liquidité du marché des CDS souverains provoque une plus grande volatilité sur le marché (gap et sauts de valorisation réguliers). Dès lors il devient particulièrement difficile de jouer contre le marché en période de stress. »  => plus difficile de faire du profit en spéculant pendant ces périodes de stress à cause de l’instabilité occasionnée sur le marché cash (obligataire) ? la spéculation devient caduque ?

Citations importantes

« De nombreuses sources évoquent le rôle prépondérant du marché des CDS dans les attaques spéculatives que subiraient certains souverains de la zone Euro et son influence sur le cash. […]Si les acteurs du marché des CDS participent à cette fronde contre certains Etats, les niveaux de valorisation restent fondamentalement dictés par les marchés obligataires. »

 

« Compte tenu de la différence notable entre les encours et les volumes traités sur les deux marchés, il parait clair que le marché obligataire reste le marché dominant concernant la valorisation des dettes souveraines. »

 

« c’est d’ailleurs logique de voir, sur les CDS, les volumes augmenter avec la dégradation du marché. Autrement dit, plus la Grèce est perçue comme risquée plus le volume sur les CDS va augmenter, relativement plus qu’en sens inverse.

 

A propos des CCP et de la transparence qu’elles apporteraient : « Cela permettrait ainsi d’avoir des informations plus fiables en termes de volumes, de la nature des positions et de leur origine évitant ainsi les théories du complot qui tournent actuellement. » Cette transparence rendrait « ce marché plus efficient. »

 

«D’un marché de gré à gré vers un marché organisé »

 

« Une autre mesure bienvenue consisterait à systématiser les appels de marge versés sous forme d’obligations sous jacentes »

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Le document ne répond pas vraiment à la question qu’il pose (couverture ou spéculation ?). Il se place dans la ligné de ceux qui pensent que le marché des CDS est de taille et de volume trop faible pour jouer le rôle qu’on lui prête. Le document se focalise sur un point précis qui est la taille des marchés (en gros) et ne parle pas de grand-chose d’autre.

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Document : Article web (Novembre 2007)

Titre : Les Crédit Default Swap

Source : Next-Finance.net

Auteurs : M. Verlaine

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Contenu de l’article

Article descriptif et didactique visant à donner au lecteur une description précise et synthétique de ce produit. L’auteur cherche également à démystifier les CDS souvent perçus comme des produits financiers complexes.

Cette image de complexité de ces produit provient en fait de leur valorisation, de leur pricing qui lui est effectivement complexe car reposant sur une évaluation fiable et pertinente du risque et de l’ampleur de l’éventuel défaut de l’entité sous-jacente.

Principaux arguments

Eléments définissant un CDS :

-          Les actifs de référence

-          La définition de l’événement de crédit

-          Le notionnel du CDS

-          La date de début du CDS et de la phase de protection

-          La maturité

-          Le spread du CDS

-          La fréquence de paiement

-          Les paiements à effectuer lorsque l’événement de crédit se réalise

Standardisation d’une partie des contrats par l’ISDA. Cependant tous ne le sont pas et les mesures à prendre dans certaines situations restent encore non définies (« contrats incomplets »).

Citations importantes

« Cependant, même si on a l’impression que tout est clarifié jusqu’au moindre détail, les choses peuvent se gâter. Par exemple, que se passe-t-il lorsque l’actif de référence est acquis, voire fusionne avec une autre firme ? Bien sûr, le risque de crédit s’en trouve changé. Mais, en général, aucune clause ne spécifie ce qu’il en est du CDS dans ce cas. Il s’agit là de l’exemple type de ce que les économistes appellent des contrats incomplets. »

 

« En fait, le véritable problème réside dans la détermination de la prime. Or, afin de déterminer la prime il faut évaluer la probabilité de défaut ainsi que les pertes potentielles du crédit de référence. Ceci n’est pas chose aisée »

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L’auteur donne un exemple afin que le lecteur puisse bien s’approprier le fonctionnement du produit. A FAIRE OBLIGATOIREMENT SUR LE SITE.

Il ne détaille pas les différents types ne CDS (souverain, corporate…).

Remarque : Apparemment, en cas de défaut, l’acheteur de protection peut encore avoir à payer une partie des primes restant dues

 

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