La journée, nouvel enjeu des rythmes scolaires ?

Le débat national lancé en Juin dernier par le Ministre de l’Education National Luc Châtel était orienté non pas vers un thème précis des temps scolaires, mais sur les rythmes scolaires eux-mêmes. Très rapidement, se sont distinguées au sein de ce débat trois durées scolaires de référence sur lesquelles le travail de réforme doit porter, selon de nombreux acteurs : la journée, la semaine et l’année.

Malgré le caractère intuitif de l’importance de ces durées, il n’en demeure pas moins que la longueur de la journée scolaire n’a jamais connu de forte variation : en primaire elle a toujours été (officiellement du moins) de 6 heures depuis la loi Ferry de 1882. Alors quelles sont les origines de la mise en lumière de la journée dans le débat ? En quoi pose-t-elle problème et selon quel(s) critère(s) les acteurs envisagent-ils sa réorganisation ?

La journée : nouveauté, ou vieux problème étouffé ?

Officieusement depuis plus de deux siècles, officiellement depuis la loi Ferry de 1882, la journée scolaire dans le primaire a toujours été d’une durée de 6 heures, tandis qu’aucun temps fixe n’a jamais été formulé pour les niveaux supérieurs.

En réalité, pour dégrossir la « masse » scolaire, l’attitude rationnelle a été tout au long du XIXème siècle et de la première moitié du XXème siècle d’allonger les vacances scolaires, et notamment les grandes vacances (dès 1888) afin de rendre les jeunes disponibles pour la période des moissons.

C’est ainsi que progressivement, le temps journalier n’ayant jamais évolué en parallèle, le système scolaire s’est dirigé sans détour vers la densification du temps scolaire : le constat aujourd’hui réalisé, et massivement repris par tous les partis prenant part au débat, est que face à tous les autres pays européens, la France est le pays, où dans le primaire, l’année scolaire est la plus courte (144 jours de cours dans l’année) avec le nombre d’heures de cours annuelles le plus élevé (864 heures).

Est-ce un constat récent ? La direction empruntée par les rythmes scolaires n’ayant pas changé en deux siècles, la réponse est non. Lors d’un congrès en 1958, les instituteurs l’établissaient déjà :

Nous sommes le pays du monde où l'horaire journalier des écoliers est le plus long et où le nombre de jours de classe est le moins élevé... Nous disons non au caractère surabondant d'un congé estival de trois mois ! 1

et aboutissaient ainsi à la conclusion qu’il fallait reconsidérer l’organisation de la journée scolaire, en préconisant d’ores et déjà une certaine variété des activités proposées durant la journée :

réorganiser la journée en recommandant d'arriver par étapes à un système où, dans l'enseignement primaire, les disciplines intellectuelles n'occuperaient plus que les matinées, les après-midis étant réservés aux activités de groupes, d'observation du milieu, sportives et artistiques. 1

Dès 1980, les chronobiologistes mettent en garde contre la lourdeur des journées scolaires (voir notre annexe sur la chronobiologie) et proposent de réformer cette journée, sans qu’aucun acteur politique ne daigne les écouter.

La France continue, quand le temps scolaire est trop chargé, à grappiller du temps sur l’année, puis sur la semaine, sans jamais se préoccuper du problème de la journée :

Evolution des temps scolaires journaliers, hebdomadaires et annuels durant les deux derniers siècles. Notons une forte tendance au raccourcissement du temps annuel total d’abord par un allongement des vacances dès 1888, puis par une réduction de la semaine dès 1969.

Aujourd’hui, l’impossibilité de condenser une semaine de 4 jours au bord de l’explosion et de raccourcir une année déjà bien lacunaire avec ses 144 jours de cours laisse peu de choix à l’Education Nationale si elle veut répartir de manière « plus digeste » le temps de cours. Les classements PISA qui humilient la France face aux autres pays européens semblent indiquer que nous ne devons pas « enseigner beaucoup en un minimum de temps » pour être efficace, mais être patient avec les élèves et donc étaler davantage les temps d’enseignement, et cela ne peut se faire qu’en raccourcissant la journée scolaire et en s’étendant sur la semaine, et éventuellement les vacances.

Une journée trop longue

Ce qui inquiétait les instituteurs il y a plus de 50 ans, c'était la durée de cette journée scolaire : 6 heures en primaire, sans limite fixe au collège et au lycée (de nombreux témoignages de lycéens, et notamment de l’UNL, affirment que certaines journées comportent 9 heures de cours), la journée est responsable de la fatigue des plus jeunes. Le constat est toujours similaire à l'heure actuelle, étant largement repris par les associations de parents, d'élèves ou de professeurs.

(Extrait de notre entretien avec Corinne Tapiero, vice-présidente de la PEEP)

Aussi s’accordent-ils tous en conséquence à plaider en faveur d’horaires fixes également au collège et au lycée : la FCPE demande un nombre d’heures de cours maximum dans chaque secteur (5 en primaire, 6 au collège, 7 au lycée) tandis que l’UNL demande que ce nombre n’excède pas 6 heures dans les lycées.

Quelles sont les causes de cet accord sur la nécessité d’horaires fixes ?

S’il y a bien un point qui ne fait pas débat à propos des rythmes scolaires, c’est que le système actuel est trop éprouvant pour les élèves. Cet élément est soulevé par tous les contributeurs au débat, et comme point d’accord unanime au sein de la controverse par le pré-rapport rendu par le comité de pilotage au Ministère le 25 Janvier 2011 :

 La journée est trop longue et fatigante, à tous niveaux : amplitude trop longue pour les plus jeunes, temps d’apprentissage qui ne prennent pas en compte les temps de concentration optimale et les temps de moindre vigilance ; pauses méridiennes tronquées, services de restauration trop courts. 2

Encore faut-il, pour établir ce constat définir le temps occupé par la journée scolaire. Il existe en effet une ambigüité sur ce terme : est-ce le temps passé en cours, ou l'intégralité du temps de la journée d'un élève ? Bien plus qu'avant, le débat d'aujourd'hui se porte très à faveur de la seconde réponse ; mais l'on n'arrive toujours pas à donner une réponse tranchée sur l'origine de cette fatigue.

La PEEP, dont nous la vice-président Corinne Tapiero nous a accordé un entretien, attribue autant de responsabilités à ces temps « libres » à l'école qu'au temps des cours à proprement parler.

(Extrait de notre entretien avec Corinne Tapiero, vice-présidente de la PEEP)

L’UNL, bien que s’exprimant naturellement davantage sur la question des lycéens en particulier, défend au contraire le lycée comme un « lieu de vie », et si l’on s’accorde à dire que les rythmes scolaires comprennent aussi ce temps scolaire hors des cours, ce temps n’est pas nécessairement vécu comme une source de fatigue supplémentaire, mais au contraire comme un moment où il faut que les élèves aient l’occasion de pratiquer des activités de leur choix, proposées par le lycée.

(Extrait de notre entretien avec Quentin Delorme, délégué UNL)

On distingue dès lors l’importance légitimement soulevée par la quasi-unanimité des acteurs de la controverse de la diversité des rythmes englobés dans le terme « rythmes scolaires » : loin d’être un simple temps passé dans les salles de classe, les rythmes forment des engrenages qui perturbent les temps passés dans l’enceinte de l’école, les temps d’acheminement du domicile à l’école et vice-versa, la pause méridienne, le temps d’attente des plus jeunes quand les parents sont en retard (sur ces derniers points, nous vous invitons à consulter notre article sur le tiers-temps).

Remarquons que les associations des familles comme les syndicats lycéens, mais aussi les collectivités locales, les enseignants… s’appuient tous sur l’étude des chronobiologistes pour soutenir leurs propositions. Il suffit pour s’en convaincre de consulter les contributions déposées sur rythmes-scolaires.fr : 26 sur 50 font directement référence à leurs études, et l’on décèle une forte propension des partis précédemment mentionnés à le faire.

Pourcentage de contributions au débat sur rythmes-scolaires.fr, citant explicitement le travail des chronobiologistes. En dehors de l'industrie, de l'économie et de la religion, les scientifiques sont abondamment cités, et leur travail considéré comme référence pour la réorganisation des rythmes.

Pourtant, ce n’est pas la longueur de la journée en tant que telle qui est critiquée par les chronobiologistes : leur étude, comme nous allons le voir maintenant, conduit à établir quels sont les moments de la journée favorables à l’apprentissage ou à la pratique de certaines activités ciblées, la diminution de la longueur de la journée proposée n’étant que corollaire d’une réorganisation qui siée aux périodes favorables à l’apprentissage et contribue au bien-être des jeunes.

Une journée pas assez variée

L’étude chronobiologique précédemment évoquée se voue dans le débat des rythmes scolaires à étudier les capacités d’attention, de vigilance et de réflexion des élèves aux différentes heures de la journée, jours de la semaine ou périodes de l’année. Dans le cadre de la journée qui nous intéresse, les conclusions de ces études sont la base de la création d’une nouvelle journée qui tient compte des temps forts de cette attention, des temps où la fatigue se fait sentir et de ceux où les performances physiques sont au plus haut.

Nous vous invitons à consulter notre article sur la chronobiologie si vous souhaitez en savoir plus sur cette science. Attardons-nous sur le modèle de journée qu’elle propose depuis plus de trente ans maintenant :

Emploi du temps « type » formulé par les chronobiologistes pour l‘école primaire. Loin d’être fixe, cet emploi du temps varie selon l’âge et suivant les individus.

Comment un tel emploi du temps est-il élaboré par les chronobiologistes ?

Les scientifiques experts en chronobiologie mènent des expériences afin d’analyser l’attention et la concentration des enfants tout au long de la journée.

(Extrait de notre entretien avec Hubert Montagner, ancien directeur de recherche de l'INSERM, spécialiste de la chronobiologie)

Se dégage très nettement de l’analyse chrono biologique un premier point très souvent repris par les autres acteurs du débat sous le nom de « pics d’attention » : au cours de la journée, apparaissent deux moments de forte vigilance des enfants qui sont alors plus à même de s’imprégner de nouvelles connaissances. Ces deux moments se situent entre 10 heures et 11 heures, puis entre 15 heures et 16 heures. Cependant, les scientifiques mettent un point d’honneur à ne pas établir un constat général et universel, rappelant que des fluctuations apparaissent suivant l’âge et les individus.

Dès lors, on peut cependant, en primaire par exemple où ces données sont bien corrélées, établir l’emploi du temps ci-dessus : deux périodes sont réservées au cours, centrées sur les moments de forte vigilance en question.

La réalisation de l’emploi du temps est dictée par le reste des analyses. Avant 9 heures, les enfants sont souvent fatigués, et ceux en manque de securité affective!! sont particulièrement peu vigilants à ce moment. Les chronobiologistes proposent alors un temps, de 8 heures (ou 8h30) à 9 heures pour un accueil informel à l’école, qui permettent à ceux qui en ont besoin de « se réveiller », aux autres de profiter d’activités peu engageantes pour progresser doucement vers une phase de travail.

La pause méridienne est importante car elle s’inscrit dans un long moment de non-vigilance. Après le repas, une sieste peut être aménagée si nécessaire, les activités proposées à ces heures ne devant pas non plus solliciter de trop les élèves.

Enfin, vers 17 heures, de nombreux indicateurs physiologiques (notamment le rythme cardiaque) indiquent une prédisposition corporelle aux activités physiques, au même moment où l’attention décroît à nouveau.

Dès lors, le problème de la journée devient essentiellement une question de contenu. Nous avons posé la question à Hubert Montagner : y a-t-il possibilité de faire cours sur de longues périodes, en diversifiant ces contenus ?

(Extrait de notre entretien avec Hubert Montagner, ancien directeur de recherche de l'INSERM, spécialiste de la chronobiologie)

Ainsi, le problème de fond, pour la chronobiologie, est bien d’adapter les activités des enfants à la disponibilité qu’ils développent au moment de la pratiquer, et si le fait que la journée scolaire s’en trouve réduite n’est pas une revendication source mais bien une conséquence de ces nécessités premières.

N'allons cependant pas dire que le contenu des heures de cours importait et importe peu aux parents et élèves : la question de la diversification des enseignements au long de la journée est également évoquée comme un point important de la refonte de la journée chez les parents et les élèves, mais apparaît ici comme un argument non corrélé à la question de la longueur.

Pour l’UNL que dont nous avons interviewé un délégué, Quentin Delorme, la question de la pédagogie est au centre du débat, et repenser la manière d’enseigner et d’alterner des cours « fondamentaux » avec des cours « vivants », voire d’enseigner avec de nouvelles méthodes, est une des clés pour rendre la journée plus abordable.

(Extraits de notre entretien avec Quentin Delorme, délégué UNL)

Remarquons enfin que les personnes les plus proches des enseignements donnés aux élèves, en l’occurrence les enseignants eux-mêmes, et contrairement aux familles et élèves, soulignent que le problème n’est pas un problème de « volume », mais d’ « alternance », en se basant de plus sur la contribution des chronobiologistes.

On peut en effet lire, dans la contribution à la conférence nationale du Syndicat national unitaire des instituteurs professeurs des écoles et Pegc (SNUipp) :

La question du temps scolaire ne se résume pas à du volume. C'est la qualité, l'utilisation et l'organisation de ce temps qui contribuent à son efficacité pour les élèves. Le temps de l'apprentissage est un temps long.  3

L'organisation du temps doit permettre une alternance de temps coûteux en attention et de temps de latence nécessaires à la construction des apprentissages. Il ne s'agit pas pour autant de réserver les plages correspondant aux pics d'attention décrites par les chronobiologistes aux seuls fondamentaux mais aux activités de quelque nature qu'elle soit, qui demandent une forte mobilisation d'attention. 3

Depuis plus d'une dizaine d'années, des associations (notamment la FCPE) organisent des colloques dirigés par des chronobiologistes tels qu'Hubert Montagner. Leurs conclusions sur les changements à adopter sur la journée scolaire ont toujours été similaires ; comme on le voit pourtant, on pourrait dire de manière simplifiée que les uns veulent, entre autre, raccourcir la journée, quand les autres ont pour premier scrupule de l'adapter.

Une journée trop dense

On n'avait pourtant pas, durant tout ce temps, rechigné à utiliser le terme de « densité » pour décrire la situation des rythmes scolaires : la décroissance des temps longs (année, semaine...) sans jamais toucher à la journée en plus d'un siècle amenait nécessairement à cette description, signifiant exactement la lourdeur de la journée relativement à sa durée.

Ce terme, repris dans les discours des partis prenant part au débat précédemment cités, ne contredit en effet pas que la journée puisse être longue ou inadaptée ; mais l'étude chronobiologique qui domine le débat sur le plan scientifique ne fait pas l'unanimité, en tant que tous ne considèrent pas que l'alternance des temps d'apprentissage puissent être décrits si simplement.

C’est le Collectif des Associations Partenaires de l’Ecole (CAPE) qui tient à faire cette distinction, en émettant une réserve quant à leurs études :

Nous estimons pour notre part que les débats sur la fatigue des élèves et le temps scolaire se réduisent trop souvent au problème de la mesure de la durée maximale d’attention des élèves et du nombre de fois qu’on peut répéter cette durée dans une journée, une semaine… C’est découper et morceler les contenus en petits fragments assimilables, ce qui va à l’encontre des découvertes pédagogiques sur l’unité de la tâche, qui permettent de lui donner tout son sens, son intérêt et donc de développer la motivation de l’apprenant.4

Richesse et densité plutôt que durée. 4

Ces éléments constituent le seul petit désaccord scientifique que l’on oppose aux chronobiologistes dans le débat ; on retrouve dans les sciences de l’éducation tacitement citées ici l’idée de la nécessité d’éviter une trop grande densité des cours pour les transmettre plus facilement.

L'apprentissage est défini comme le temps requis pour atteindre un objectif précis pour un niveau de maîtrise déterminé (voir par exemple l'organisation en cycles à l'école élémentaire). La variable temporelle est essentielle dans l'apprentissage. Par exemple, de nombreuses études expérimentales ont montré qu'un entraînement distribué dans le temps produit un meilleur apprentissage qu'un entraînement massé (cours regroupés, par exemple). 5

En d’autres termes, et si les sciences pédagogiques ne présentent pas de modèle type d’emploi du temps, elles mettent en garde la chronobiologie de ne pas systématiser le placement des heures de cours en fonction des moments de vigilance des enfants, la question de fond soulevé ici par le CAPE étant l’agrégation des enseignements à transmettre plutôt qu’un temps total d’apprentissage déconnecté des autres.

La notion de densité doit aussi son succès au problème des programmes scolaires, qui régissent le temps d'étude annuel : si les programmes scolaires sont trop massifs, il faut soit donner plus de temps à l’enseignement pour ne pas faire rentrer de force un énorme flot de connaissances et d’acquis en peu de temps, soit alléger les programmes. Et là encore, des partis qui concourent à un même emploi du temps type ne sont pas tous d’accord.

Les chronobiologistes sont clairement à faveur d’une réduction des programmes, trop lourds :

(Extrait de notre entretien avec Hubert Montagner, ancien directeur de recherche de l'INSERM, spécialiste de la chronobiologie)

de même que les enseignants :

La lourdeur des programmes en vigueur impacte également les rythmes d'enseignement et peut renforcer les inégalités. Il est nécessaire d'équilibrer les contenus des programmes scolaires. 3

Pourtant, dans la lutte contre la densité des journées scolaires, l’UNL, bien que non opposée à une éventuelle réduction des programmes, considère qu’il ne doit pas s’agir de la première solution envisagée pour réduire la « masse scolaire », et que revoir la pédagogie et les moyens d’enseigner peuvent aider à apprendre autant de manière plus accessible :

Nous croyons que la question des programmes est d'abord à envisager sous l'aspect pédagogique, plus que dans le large cadre des rythmes. Quand on parle de programme scolaire, il faut d'abord penser à la manière dont on enseigne : certains cours sont mieux appréhendés par les élèves quand ils sont vus à travers des travaux pratiques ou des petites classes, que quand ils sont introduits au travers de cours magistraux classiques. Et pour cela, une fois de plus, il ne faut pas rechigner à donner davantage les moyens matériels de mettre cette pédagogie en place. Fondamentalement, l'UNL n'est pas contre des remaniements du programme scolaire, mais s'oppose à des réductions si elles constituent la réponse unique à un problème de densité de cours dans l'année, sans que les méthodes d'apprentissage censées véhiculer ce savoir n'aient été remises en question antérieurement.6

A l’unanimité, la journée scolaire doit changer, mais des désaccords peuvent persister sur certains points, par exemple l’alternance des contenus des cours, l’utilisation des pics d’attention relevés par les chronobiologistes, ou même les programmes scolaires.
Ainsi, que ce soit des associations de parents comme la FCPE ou les lycéens à travers l’UNL, certains acteurs du débat proposent clairement un emploi du temps basé sur les études de la chronobiologie ; pourtant, ils ne partagent pas toujours ni les mêmes motivations initiales, ni les mêmes conclusions en terme de contenu de la journée.

Tout ceci sans compter que loin de pouvoir se résumer à une simple succession de cours, la journée scolaire comme nous l'avons vu est aussi rythmée par un certain nombre d'évènements hors du temps scolaire, mais impliqués par celui-ci : cet ensemble, très problématique également, est nommé Tiers-Temps.




1 Site profencampagne, consulté en Avril 2011 (lien)
2 Site rythmes-scolaires.fr, consulté en Avril 2011 (lien)
3 Site rythmes-scolaires.fr, consulté en Avril 2011 (lien)
4 Site rythmes-scolaires.fr, consulté en Avril 2011 (lien)
5 Site de l'IUFM d'aix, consulté en Avril 2011 (lien)
6 Extrait de notre entretien avec Quentin Delorme, délégué UNL

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