Le spam et les réseaux sociaux

Nombre de rapports semblent indiquer que les spammeurs commencent à se tourner vers les outils de réseautage social et vers les réseaux mobiles au moyen d’attaques précises, personnalisées, ciblées. Les implications économiques, techniques et juridiques de cette migration font débat. De nombreux points de vue s'opposent et nous allons tâcher dans ce projet de controverse de tenir compte de chacune d'entre elles pour comprendre au mieux ce nouveau phénomène.

Ce site a été mis en place pour présenter une étude complète sur l'évolution du spam au 21e siècle. Avec le developpement de nouveaux outils de communication, le spammers ne se restreigne plus aux boîtes mails et commencent à s'attaquer aux réseaux sociaux. Ceux-ci leur fournissent en effet des informations d'une exceptionnelle richesse comme l'âge, le sexe, les principales opinions, politiques ou autres, et même le goût (en matière de musique, de film...) de leurs utilisateurs. Ce marché ne peut être négligé.

Alors, de nombreux problèmes se posent: comment caractériser l'évolution du spam? Quelles sont les populations visées et les acteurs de ce phénomène? Comment se protéger face à ce danger? Qui doit assurer cette protection?

Lors de notre étude, nous avons pu voir à quel point ces différents thèmes étaient controversés, et qu'il est très difficile d'avoir un point de vue bien tranché sur ces questions. Nous sommes appuyé sur une bibliographie composée d'articles de nombreuses sources, à la fois sociales, scientifiques, juridiques... Le détail de ces sources est fourni dans la page bibliographie.

Les chiffres

Les nombreuses études et articles sur lesquelles nous nous sommes appuyés nous permettent d'évaluer l'évolution du spam assez précisemment. Ces chiffres permettent de mettre en évidence l'ampleur du spam mail, l'évolution vers le spam social,les diverses récations des entreprises face à ce dangers...

De nombreux acteurs

Pour bien cerner ce nouveau problème, il faut définir le système que nous étudions, comprendre quels acteurs y interviennent et de quelle manière. Nous avons donc commencé par effectuer une cartographie des acteurs de cette controverse. Vous pouvez y accèder grâce au lien ci-dessous.

Notre démarche

Nous nous sommes appuyer sur les articles que nous avons pu trouver sur les différentes banques de données de la bibliothèque des Mines de Paris. En parallèle, nous avons récolté les points de vues de divers intervenants qui s'opposent par leur poins de vue et leur statut au sein de la controverse.

Afin de bien comprendre ce nouveau phénomène nous mettons à votre disposition la vidéo ci-contre qui retrace bien l'évolution du spam lors de cette dernière décennie.

Elle a été réalisée par Sophos, société de logiciel de sécurité, et est disponible sur leur site web www.sophos.com dans la rubrique info presse dans l'article "Hausse de 70% du malware et du spam sur les réseaux sociaux". Dans cet article, une "augmentation inquiétante des attaques menées par les cybercriminels contre les utilisateurs de réseaux sociaux, tels que Facebook ou Twitter" est mise en évidence.

On note, entre autres les avertissement suivant:

"72% des entreprises s’inquiètent des risques que les comportements de leurs collaborateurs sur les réseaux sociaux font courir à leur activité"

"Facebook – le plus craint des réseaux sociaux ?"

"LinkedIn permet aux pirates d’accéder à la structure de direction des sociétés"...

Notre groupe de controverse comporte cinq élèves. Nous devons tous nous impliquer dans les différentes tâches, à des degrés divers. En particulier, nous sommes tous enquêteurs-analystes, c'est à dire que nous avons tous participé à une interview, fait des recherches documentaires et analysé les informations récoltées.

Cependant, pour assurer une coordination efficace et une vision d’ensemble des tâches à accomplir, chacun d'entre nous est plus spécifiquement responsable d’un aspect du travail collectif (coordination ; documentation ; quantification-objectivation des données ; rédaction, conception du site web).


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