La spéculation sur les produits agricoles
La spéculation sur les produits agricoles
FORMATION DES PRODUCTEURS
﷯ Former les producteurs aux nouvelles techniques de production
« L'adoption de l'irrigation nécessite de former les agriculteurs et de leur fournir des services de vulgarisation pendant une longue période, mais elle peut entraîner une augmentation substantielle des rendements sans intervention de la recherche agricole. »
Archive des documents de la FAO, Politiques de développement agricole: concepts et expériences. « Commençons par la transparence. les régulateurs bien sûr, mais aussi les investisseurs en général doivent être informés de qui achète quoi et dans quel but. Il faut parvenir à un degré d'information similaire sur les marchés de dérivés et de dette à ce qui existe sur les marchés d'actions. Et les acteurs de ces marchés, comme les hedge funds, doivent être soumis à des obligations de transparence sur les risques qu'ils prennent comme c'est [...] financières aujourd'hui régulées, essentiellement les banques. [...] Il ne s'agit pas seulement du risque que représentent en eux-mêmes les hedge funds. Le problème les dépasse largement à cause, disons-le, du caractère moutonnier des marchés. Tout le monde les suit, parce que tout le monde veut en être »
Déclaration de Jean-Pierre Jouyet, directeur de l’autorité des marchés financiers, Pour Le Figaro,
28 mai 2010
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    CEDEAO
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Les PMA ont besoin d’améliorer leur productivité agricole. Pour cela, il est nécessaire de mettre en place des systèmes techniques, tels que des systèmes d’irrigation, des espèces plus résistantes aux aléas climatiques ou encore des produits permettant de conserver les récoltes stockées. Cependant, il ne suffit pas de fournir aux agriculteurs ces techniques : il faut également leur donner les moyens d’utiliser correctement ces techniques, et ceci passe par une formation. Il doit donc être mis en place des services de vulgarisation, pour que les agriculteurs (souvent peu scolarisés) connaissent les principes de base nécessaires à l’utilisation des différentes techniques de production. Former les producteurs aux questions économiques pour les rendre plus compétitifs
« Pour ce faire, le rôle des systèmes de vulgarisation passera de la prescription à la facilitation. Au lieu d’essayer de “vendre” des mécanismes pré-définis, la vulgarisation se concentrera davantage sur le renforcement des capacités des ruraux pour leur permettre d’identifier et de tirer profit des possibilités (techniques et économiques) ainsi que de faire face de manière plus efficace aux risques et à l’adversité. Afin de s’acquitter de cette fonction, la formation des prestataires de services de vulgarisation devrait dépasser l’agriculture technique. Toutefois, ceci ne veut pas dire qu’ils devraient reprendre d’autres fonctions liées à l’administration locale telles que l’administration fiscale ou celles relatives à la livraison d’intrants tels que les crédits, les semences et les engrais. Ils devraient se concentrer sur l’appui qu’ils peuvent accorder aux cultivateurs pour que ceux-ci puissent mieux comprendre leurs propres défis culturaux, et accéder aux informations et aux associations aussi bien qu’utiliser celles-ci, ce qui pourrait les aider à améliorer leurs propres conditions de vie d’une façon durable. L’aboutissement des programmes de vulgarisation est lié à la réactivité aux besoins spécifiques des clients et des possibilités du marché. Suite à leur capacitation, les cultivateurs seront mieux équipés pour choisir, essayer, comparer et adapter des options technologiques, de service et de marché appropriées. Par le truchement de leurs propres organisations des producteurs et des administrations locales, les cultivateurs pourraient participer aux décisions relatives à la conception, au financement, à la gouvernance, à la mise en oeuvre et à l’évaluation des programmes de vulgarisation.» FARA (Forum Africain pour la Recherche Agricole),
Cadre pour la productivité agricole en Afrique / Framework for African Agricultural Productivity. Accra, Ghana. 72 pp, 2006.
Les producteurs ne doivent pas seulement savoir se servir des outils techniques mis à leur disposition : ils doivent également en comprendre l’intérêt économique, afin de pouvoir faire les choix les plus judicieux pour eux. En effet, chaque outil a des particularités qui le rendent plus ou moins avantageux selon la situation. D’autre part, les producteurs doivent savoir utiliser les outils associatifs ou institutionnels existants, afin de profiter de ceux-ci au maximum. Ainsi, des associations de producteurs donnent à ceux-ci une meilleure visibilité économique, et leurs permettre de prendre des décisions communes quant à leur secteur.
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