La spéculation sur les produits agricoles
La spéculation sur les produits agricoles
REDUCTION DES PERTES
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Des pertes avant récolte (﷯)
« Aider les agriculteurs à améliorer leurs rendements n'est pas une réponse suffisante. Il est tout aussi important de les aider à protéger leurs récoltes et réduire leurs pertes. Ceci est particulièrement vrai en Afrique, où la mauvaise santé des plantes est l'une des principales causes de la faible productivité. Dans de nombreux pays, près de la moitié des cultures est ravagée par les parasites et les maladies. Le charançon du maïs, capable de détruire jusqu'à 40 pour cent des récoltes stockées, est un parasite d'origine locale que l'on retrouve dans la plupart des pays africains. Ces pertes entraînent un gaspillage d'énergie, d'eau, d'intrants et de main-d'oeuvre. Selon l'Institut international d'Agriculture tropicale, rien qu'en Ouganda, les pertes annuelles dues aux maladies des cultures s'élèvent au montant colossal de US$ 200 millions.» « La réduction des pertes agricoles en Afrique ne passe pas uniquement par le déploiement des technologies. Il faut également renforcer les connaissances des agriculteurs en matière de gestion de la santé des plantes. Il s'agit notamment de les aider à rapidement identifier, diagnostiquer et gérer les parasites et les maladies qui attaquent leurs cultures. »
Dennis Rangi,
Directeur exécutif chargé du développement international auprès de CAB International (organisation oeuvrant dans les secteurs de l'agriculture et de l'environnement), Aider les agriculteurs à réduire les pertes de récoltes,
http://www.scidev.net, 2 mars 2010
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    CAB Int. FAO
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Les agriculteurs des PMA, et particulièrement les petits producteurs, ont des récoltes très sensibles aux différents aléas d’origine naturels. Il existe en effet de nombreux parasites et maladies qui attaquent les végétaux, et qui diminuent considérablement la production. Il est donc nécessaire de développer la quarantaine, afin d’isoler les champs attaqués par ces maladies et parasites et d’éviter leur propagation dans les cultures avoisinantes. D’autre part, un effort doit être fait pour informer les agriculteurs, afin qu’ils soient capables de reconnaître les signes avant-coureur de ces maladies et parasites et qu’ils puissent réagir de manière adaptée à la situation. Enfin, ces agriculteurs, pour lutter contre cet maladies et parasites, doivent disposer des technologies nécessaires (produit chimiques par exemple). Des pertes après récolte (﷯)
«Des pertes d'un niveau inacceptable dues à une mauvaise manipulation et des infrastructures inadaptées réduisent les bénéfices des petits producteurs.» « Pour accéder aux marchés, réduire les pertes après récolte et accroître les profits des producteurs, certains aspects sont essentiels : une connaissance pratique des facteurs techniques influant sur la sécurité sanitaire, la qualité et la valeur des produits agricoles, des infrastructures de base et des installations logistiques adéquates, des interactions entre les différents acteurs des chaînes de valeur après récolte, et des services de soutien gouvernementaux efficaces. » Site de la FAO
Les récoltes sont également très fragiles après récolte : en effet, elles peuvent être détériorées pendant leur stockage post-récolte, si celui-ci est mal effectué : elles peuvent moisir pour cause de trop d’humidité, être volées, subir l’attaque de parasites par exemple.
Pour lutter contre ces problèmes, la FAO insiste sur la nécessité d’informer les producteurs sur ces risques, et de favoriser les initiatives publiques et privées pour proposer aux agriculteurs des moyens de stocker leurs productions de manière viable.
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