Histoire et géographie de la controverse


Un bref de l'historique de la controverse :


Un indicateur à plus court terme, mais demeurant pertinent concernant l'importance de la controverse réside dans la curiosité ou le besoin d'information du public web pour les frais de scolarité. L'outil Google Insight (destiné à remplacer Google Trends) permet de mesurer cette curiosité en s'intéressant au nombre de recherches Google pour les mots-clefs "frais de scolarité", ainsi qu'aux différentes recherches les plus fréquentes en relation avec les mots-clefs.


On remarque l'intérêt récent des internautes pour le sujet, avec notamment les évènements québecois qui portent le débat sur la scène internationale étant donné l'ampleur de la mobilisation estudiantine.

De plus, Google Insight permet de savoir quels sont les pays où ces recherches sont faites. Sans grande surprise, le Canada et la France en font partie, mais aussi le Maroc.

Un autre élément qu'apporte cet outil est une liste des recherches en relation avec les termes choisis, soit en les classant par fréquence, soit par plus grande progression sur une période donnée.



Les différents travaux ayant servi de base de travail pour notre description de la controverse ont par ailleurs des auteurs de nationalités diverses, pour la plupart publiés après 2000.

Bien qu'une majorité des auteurs soient Français, on note l'importance du débat au Québec en particulier qui se traduit en une importante quantité de travaux publiés récemment sur le sujet.

La carte suivante illustre l'état d'expansion du débat sur le web français. Chaque disque correspond à un site qui évoque le sujet de la controverse et entre, dans ce cadre, en relation avec d'autres sites qui traitent du sujet. Cette projection graphique des acteurs du net a été réalisée grâce à Issuecrawler.

La taille et la position des disques de Twitter, Youtube, Dailymotion et Vimeo ainsi que des sites ou blogs journalistiques témoignent de la prégnance du débat sur la hausse des droits de scolarité.

Par ailleurs, nous retrouvons les acteurs évoqués par les articles de notre site web. Ainsi, les sites des think tanks Terra Nova et l'Institut de l'entreprise, tout comme ceux de la Conférence des Présidents d'Universités (CPU) et de Richard Descoings figurent sur ce schéma. Des sites gouvernementaux (ministère de l'Education, ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche) trouvent également leur place sur la carte.

Wednesday the 18th. Mines ParisTech