Particularités du Plan Loup 2013-2017

Les principes directeurs

  • Comme expliqué dans les communiqués des Ministères de l’Ecologie et de l’Agriculture, le nouveau Plan d’Action National sur le loup 2013-2017 repose sur deux grands principes :

-Gestion différenciée : C’est-à-dire qu’il n’existe pas de règles générales pour appliquer les protocoles de l’Etat, mais que les mesures pourront varier, selon les territoires, de massif en massif en fonction des conditions d’élevages et des populations de loups.

-Graduation de la réponse : Une échelle de mesures progressives pouvant être mises en œuvre pour répondre aux problèmes de la prédation a été établie.

Les priorités détaillées du gouvernement

 

Un accueil plutôt positif du nouveau Plan Loup

  • Le nouveau Plan Loup est objectivement davantage tourné vers les éleveurs que le précédent.
  • Néanmoins, le vice-président de FERUS reconnait la « réelle volonté de l’Etat d’améliorer la situation ». Bien que tous les points du Plan Loup ne fassent pas l’unanimité, l’Etat essaye de réaliser son objectif, à savoir instaurer une cohabitation entre loups et pastoralisme.
  • L’apparition d’une « gestion différenciée » est accueillie comme un choix logique pour beaucoup de parties. José Bové, interrogé dans une émission, recommande effectivement un Plan Loup à la carte : « Il faut traiter la question massif par massif pour ne pas avoir une position unilatérale sur tout le territoire mais en fonction des lieux, du nombre de loups et de l’activité pastorale ».  De la même manière, FERUS explique dans sa réaction au nouveau plan loup qu’ « on ne peut gérer le retour du loup de la même manière partout et sans tenir compte du contexte local ».
  • Néanmoins, Geneviève Carbone, éthologue spécialiste du loup, fait part de ses préoccupations sur une gestion différenciée dans une émission radio. L’animal se déplace sur plusieurs territoires (parcs, départements, pays), le tuer d’un côté d’une frontière fictive et pas de l’autre n’a aucun sens : «  A partir du moment où on parle de prédateurs, on est obligés d’avoir une pensée écosystémique (globale) ».

 

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