Des bergers désespérés face à la situation actuelle

Un retour mal vécu

  • Les derniers loups ayant quitté la France avant le début de la seconde moitié du XXème siècle, les bergers français n’avaient jamais connu la cohabitation avec le loup avant son retour. Tous les désagréments qu’a entraînés le retour du loup ont donc été difficiles à accepter d’autant plus que le système pastoral paraissait très bien fonctionner sans les loups.

 

Des épreuves à l’origine des premiers changements

  • Chaque attaque est une épreuve morale. La peur de voir ses brebis attaquées chaque nuit, les cris de loups qui résonnent dans la colline, la conscience de ne pas pouvoir faire grand chose si une attaque survenait, l’appréhension de voir le nombre de brebis tuées augmenter, tout cela sont monnaie courante pour un éleveur dans les alpages.
  • Le problème du loup s’ajoute aux difficultés économiques actuelles des bergers. Bien souvent, nombre d’habitants des montagnes qui autrefois auraient choisi de se tourner vers ce métier choisissent à présent le secteur du tourisme qui est souvent mieux payé et par certains aspects moins contraignant.
  • Dans ce cadre, on peut comprendre la volonté de certains éleveurs de ne pas conserver le loup sur les alpages.

(1) : Témoignages de bergers à bout de nerfs pour qui le loup apparaît comme étant une contrainte insurmontable alors que la profession semble déjà menacée.

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