Existe-t-il des méthodes pour moderniser le pastoralisme et le défendre face aux loups?

 

Des solutions proposées

  • Un certain nombre de solutions sont proposées aux éleveurs et ils sont d’ailleurs un certain nombre à les mettre en place. Parmi elles figurent l’utilisation de chiens patous pour garder les troupeaux et les défendre devant le loup ou la mise en place de clôtures électriques. L’Instrument Financier pour l’Environnement a d’ailleurs lancé un projet afin de mieux gérer la cohabitation du loup. (1)
  • Il existe par ailleurs une méthode capable de diagnostiquer le degré de vulnérabilité d’un territoire en fonction de son système d’élevage, de son implantation, et des pratiques utilisées pour s’adapter à la présence du loup (2).

 

Mais qui ne font pas l’unanimité

  • Toutes ces pratiques suscitent des critiques. Les chiens de berger, par exemple, ne sont pas toujours efficaces pour prévenir les attaques de brebis et malgré la présence de patous, le massacre continue.(3)
  • De même, il arrive que les patous soulèvent quelques problèmes de cohabitation avec les hommes, notamment avec les touristes. Il peut arriver que certains vacanciers qui font des randonnées dans les alpages et qui traversent un troupeau de brebis se voient confrontés aux patous. Or ces chiens ont pour fonction principale de garder les troupeaux et de le défendre en cas d’attaque de loups mais ils ne sont pas particulièrement habitués à la présence humaine. Il est donc arrivé (assez rarement néanmoins) que ces chiens de protection attaquent des hommes. Le gouvernement essaie de prévenir ce type d’accidents en proposant une étude assez poussée des relations entre chiens et touristes.

 

(1) : Etude de deux techniques envisageables : les clôtures électriques et les chiens de berger (par L’Instrument Financier pour l’Environnement- LIFE).

(2) : Etude du CERPAM (Centre d’Etudes et de Réalisations Pastorales Alpes Méditerranée pour la gestion des espaces naturels par l’élevage)

(3) : Non efficacité des moyens de protection des troupeaux.

Retour vers Quelle évolution pour le pastoralisme ?