Acteurs plus discrets, les distributeurs apparaissent pourtant comme occupant une place centrale dans un processus de pratique d’obsolescence. Devant à la fois écouler leurs stocks et fidéliser le consommateur à leurs services, le recourt à l’obsolescence programmée pourrait en effet s’avérer fort efficace dans la stratégie des distributeurs.
Selon l’étude des ressources bibliographique sur le sujet de l’obsolescence, le rapport entre obsolescence et distribution s’établierait à deux niveaux distincts :
- Tout d’abord à celui qui supposerait une pratique directe d’obsolescence par les distributeurs eux-même même si cette hypothèse ne trouve que peu d’échos dans le débat public.
- On trouve également à un second niveau l’idée que le distributeur aurait intérêt à faire croire au consommateur que les fabricants pratiquent l’obsolescence programmée sur des produits qu’il peut s’engager à garantir plus longtemps (ce que nous avons retenu sous l’appellation ‘les distributeurs et l’idée d’obsolescence’).
Néanmoins, aborder la question des distributeurs sur la question de l’obsolescence peut rapidement poser problème dans la mesure où n’existe aucune prise de position officielle de leur part sur la scène publique.
Si nous avons néanmoins choisit de les évoquer ici, sous ce terme générique de ‘distributeurs’, c’est principalement pour la place qu’ils occupent dans le cycle de production-vente qui pourrait logiquement laisser supposer un lien entre eux et la pratique de l’obsolescence.
D’autres part il est régulièrement fait mention d’eux lors des prises de parole des autres acteurs étudiés (voir quels acteurs ?).