Le concept des free schools qui ont été une réalisation phare de la politique de Big Society traduit bien ces trois principes. La manière d’enseigner, les programmes et l’organisation des classes revenaient usuellement au gouvernement qui appliquait partout au Royaume-Uni la même politique éducative. Rompant avec cette tradition, les free schools donnent l’opportunité aux parents d’élèves et personnel enseignant de fonder leurs propres écoles : ce sont donc eux qui directement exercent de l’influence sur la manière d’enseigner et sur ce qui est enseigné. Ainsi, le gouvernement laisse la main à des parents d’élèves, directement concernés par la réussite scolaire de leurs enfants.

L’assistanat est aussi un défaut que souhaite combattre le gouvernement de Cameron. Il a ainsi été mis en place un service civique national (National Citizen Service) consistant en la prise en charge pendant trois semaines de jeunes souhaitant réaliser un tel service. Leur formation touche à différents aspects de l’accomplissement de l’homme en tant que citoyen : la découverte du monde durant la première  semaine, le développement de qualités durant la seconde et enfin l’investissement citoyen dans le bénévolat lors de la troisième semaine avec comme objectif une mission à mener à bien. Les résultats de cette expérimentation sont plutôt encourageants, en effet les jeunes ayant participé à un tel programme continuent à s’investir en moyenne six heures par mois dans le monde associatif (Denis, 2014).

Enfin, la Big Society a été expérimentée dans quatre zones d’avant-garde, les vanguard areas. Nous analyserons plus en détail cet autre exemple de réalisation concrète.

En résumé : la chronologie de la Big Society