UIPP

  • Présentation : « L’Union des Industries de la Protection des Plantes (UIPP) est une association professionnelle composée de 20 entreprises qui mettent sur le marché des produits phytopharmaceutiques à usage agricole et proposent des solutions d’accompagnement. », lit-on sur leur site.
  • L’enquête Agrican annonce que les agriculteurs sont en meilleure santé que le reste de la population et qu’ils sont moins sujets au cancer. Plusieurs intervenants ont alors rappelé que cette enquête était financée en partie par l’UIPP, un groupe d’intérêts défendant les fabricants de pesticides, et que la cohorte de 180 000 personnes interrogées comprenait par exemple des femmes d’agriculteurs qui ne travaillaient pas sur les exploitations. Dominique Techer, représentant de la Confédération paysanne, a parlé de  » négationnisme  » au sujet de cette enquête.
  • Le 02/04/08, l’UIPP a affirmé que l’Europe risquait de « perdre son indépendance alimentaire », selon les termes de Vincent Gros, vice-président. « La baisse des stocks, l’envolée des prix et la nécessité de doubler la production d’ici vingt ans pour répondre à la demande mondiale devraient bloquer le durcissement de la réglementation », précise-t-il. Les agriculteurs ne disposant plus « des outils nécessaires pour une protection efficace des cultures, [ils] devraient faire face à des pertes de production estimées par exemple à 34 % pour le blé et à 46 % pour la pomme de terre à l’horizon 2020 ». Pour l’UIPP, le risque est aussi élevé de voir le consommateur débourser toujours plus d’argent pour l’achat de produits alimentaires importés. (Le Monde, 04/04/08)
  • L’UIPP a lancé, le 10/02/05, une campagne intitulée « Pesticides : on peut se poser des questions, on peut y répondre aussi ». Cette campagne de communication vise à réhabiliter l’usage des pesticides. L’UIPP y développe l’idée qu’ils sont nécessaires à l’industrie agroalimentaire et ne présentent aucun danger pour la santé et l’environnement. L’UIPP, en contradiction totale avec les rapports de l’AFSSA, soutient que les produits traités aux pesticides sont aussi bons pour la santé que les produits bio. (L’Humanité, 02/03/05)
  • Un rapport du Commissariat général au développement durable (le CGDD, rattaché au ministère de l’Ecologie) mesure le coût de l’impact sur l’environnement des engrais et des pesticides, toujours présents dans l’eau, l’air ou les sols. L’UIPP, dénonce une « incompréhension des résultats », inquiétant « inutilement les consommateurs, alors que la qualité de l’air et l’eau n’a jamais été aussi élevée en France depuis la révolution industrielle ». La consommation de pesticides a d’ailleurs diminué, passant de 120 000 tonnes en 1999 à 63 000 en 2011… avant de remonter à 66 700 en 2013. Mais les produits anciens, efficaces à forte dose, ont été remplacés « par des pesticides tout aussi efficaces à faible dose, et donc potentiellement plus toxiques à faible dose aussi », relève le CGDD. (L’Usine Nouvelle, 25/01)