Maurice Berger

Maurice Berger. (2015). Point de vue. Djihadistes : les traumatismes de l'enfance. JPG, 640 × 360. Disponible ici. Consulté le 07/06/2016.
Maurice Berger. (2015). Point de vue. Djihadistes : les traumatismes de l’enfance. JPG, 640 × 360. Disponible ici. Consulté le 07/06/2016.

Maurice Berger a été diplômé à l’école de médecine de Lyon en 1970. Il est ancien chef de service en psychiatrie de l’enfant au CHU de Saint-Étienne, et aussi ex-professeur associé de psychologie à l’Université Lyon 2, et psychanalyste. En 1979, il a fondé le service de pédopsychiatrie du CHU de Saint Etienne. Il a créé deux hôpitaux de jour : une unité de Placement Familiale Thérapeutique et une Unité d’Hospitalisation à Temps Complet pour les enfants âgés de 2 à 12 ans, dédiée notamment aux soins des enfants très violents.

Maurice Berger a également participé à plusieurs commissions interministérielles qui concernaient la protection de l’enfance. Et il a proposé des amendements qui ont été acceptés lors du débat sur la loi qui devait réformer la protection de l’enfance (2007).

Maurice berger a publié 19 livres, en 7 langues différentes et a écrit 107 articles dans des revues. Il a donné 332 conférence dans plusieurs pays du monde.

Il fait partie de divers groupes pour la protection de l’enfance. Il se positionne contre la reconnaissance du syndrome d’aliénation parentale dans le domaine juridique. Il préconise la mise en place systématique d’une résidence alternée pour prévenir cette aliénation ainsi que des lourdes sanctions pour le parent désigné comme manipulateur.

Il a aussi dénoncé la simplicité du concept du syndrome d’aliénation parentale, mais aussi l’intérêt pécuniaire que certains retirent de l’exploitation de ce concept. Maurice Berger fait aussi part de son opposition aux associations de pères. Le SAP aurait un aspect explicatif simpliste et linéaire qui peut paraitre séduisant mais empêche de se confronter à la complexité de certaines situations. Il dénonce le fait que les associations de pères, qui sont imprégnées d’idéologies anti-mères, s’appuient sur ce diagnostic pour demande une modification de la loi de mars 2002.