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Déficit public : différence (négative) entre les recettes de l’Etat (hors emprunt) et ses dépenses (hors remboursement d’emprunt)

Dette publique : c’est la somme de tous les emprunts contractés par l’Etat, les collectivités publiques et les organismes qui en dépendent, notamment la sécurité sociale.

Soutenabilité : Une dette publique est soutenable si l’Etat en question est estimé capable de s’acquitter dans le futur de ses engagements financiers contractés actuellement sans qu’il n’ait à modifier sa politique budgétaire.

“Une interprétation de la soutenabilité, retenue par la Commission européenne, est que les surplus budgétaires de demain doivent permettre de financer l’endettement d’aujourd’hui.
A partir de cette définition, la Commission européenne quantifie le caractère plus ou moins soutenable des finances publiques d’un État : l’indicateur tax gap (“écart de financement actualisé”) mesure l’effort à faire en matière de solde primaire (solde hors charges d’intérêt de la dette), immédiat et pérenne nécessaire pour garantir que les surplus de demain financent la dette d’aujourd’hui.”(http://www.performance-publique.budget.gouv.fr)

PIB : somme totale de toute la production économique réalisée à l’intérieur d’un pays donné.

Le PIB de l’UE était de 18 400 milliards de dollars en 2014 et celui de la Grèce de 242 milliards de dollars en 2013.

Défaut : Un Etat, comme une entreprise, fait défaut lorsqu’il n’est pas en mesure d’honorer ses engagements financiers envers un tiers que ce soit une banque, un Etat, ou une organisation comme le FMI

Dévaluation : Une autorité monétaire (la Banque Centrale Européenne en ce qui concerne l’euro) peut décider d’abaisser son taux de change par rapport à d’autres monnaies. La dévaluation permet d’augmenter la compétitivité économique et de relancer ainsi les exportations puisque le produit fabriqué au sein du pays coûte alors moins cher pour les acheteurs étrangers.

Inflation : C’est la perte du pouvoir d’achat de la monnaie, c’est-à-dire la quantité de biens ou de service qu’une unité monétaire est capable d’acheter. L’inflation se traduit par une augmentation des prix. Une dévaluation monétaire entraine une inflation.

Critères de convergence :

D’après le site insee.fr :

« Les critères de convergences (ou « critères de Maastricht ») sont des critères, fondés sur des indicateurs économiques, que doivent respecter les pays membres de l’Union européenne candidats à l’entrée dans la zone euro. Ces critères furent établis lors du traité de Maastricht, signés par les membres de l’Union européenne le 7 février 1992. Les quatre critères sont définis dans l’article 121 du traité instituant la Communauté européenne. Ils imposent la maîtrise de l’inflation, de la dette publique et du déficit public, la stabilité du taux de change et la convergence des taux d’intérêt.

1. Stabilité des prix : le taux d’inflation d’un État membre donné ne doit pas dépasser de plus de 1,5 point celui des trois États membres présentant les meilleurs résultats en matière de stabilité des prix.
2. Situation des finances publiques :
a. Interdiction d’avoir un déficit public annuel supérieur à 3 % du PIB [N-1].
b. Interdiction d’avoir une dette publique supérieure à 60 % du PIB [N-1].
3. Taux de change : interdiction de dévaluer sa monnaie ; ceci fut rendu obsolète avec le passage à l’euro pour les pays de la zone euro. En outre, l’État membre doit avoir participé au mécanisme de taux de change du système monétaire européen (SME) sans discontinuer pendant les deux années précédant l’examen de sa situation, sans connaître de tensions graves.
4. Taux d’intérêt à long terme : ils ne doivent pas excéder de plus de 2 % ceux des trois États membres présentant les meilleurs résultats en matière de stabilité des prix.

L’appréciation du non-respect de ces critères a été assouplie en mars 2005 sous l’impulsion de l’Allemagne et de la France, sous la justification de tenir compte de la situation économique et des réformes structurelles engagées. Un dépassement « exceptionnel et temporaire » est désormais autorisé. »

Zone monétaire : regroupement de pays ayant soit la même devise (comme la zone euro où les pays ont adopté l’euro en tant que monnaie unique et commune), soit dont la monnaie est rattachée à une monnaie de référence (comme c’était le cas dans les années ayant précédé l’entrée en circulation de l’euro, les taux de change ayant été à l’époque fixés entre les différentes monnaies du marché commun européen).

Zone monétaire optimale : Le concept de Zone Monétaire Optimale fait référence à la théorie développée par l’économiste Robert Mundell dans les années 60. Une telle zone consiste en une zone géographique dans laquelle l’adoption d’une monnaie unique serait bénéfique pour les pays en question.

Traité de Maastricht : Le Traité sur l’Union Européenne, signé par l’ensemble des pays membres de la Communauté Economique Européenne en 1992, est l’un des traités qui ont fondé l’Union Européenne. Le traité met en place le cadre institutionnel du conseil européen et donne naissance aux institutions européennes telles que l’on les connaît actuellement.

Espace Schengen : l’espace Schengen, entré en vigueur en 1995, est un espace de libre circulation des personnes. L’espace Schengen regroupe 26 Etats, dont 22 Etats membres de l’UE, et 4 non-membres (Norvège, Islande, Suisse et Liechtenstein).