La traitement du SBS par les médias

La question sur le syndrome du bébé secoué est régulièrement mise en exergue par la presse. En effet, au-delà des  discussions scientifiques entre experts de tous domaines, la presse s’intéresse plus particulièrement aux femmes, hommes et enfants touchés. Souvent sollicités par des familles qui s’estiment victimes d’injustice, les médias peuvent aussi parler des cas de séparations des familles ou des décisions judiciaires appelant l’emprisonnement. Alors que certains relayent l‘affaire de manière neutre, d’autres prennent parti pour l’enfant en soulignant la violence des faits et la cruauté des parents, d’autres encore insistent sur la souffrance des parents accusés à tort.

Evolution du nombre d’articles de presse publiés sur Europresse
Dans ce graphique d’Europresse est présenté l’évolution du nombre de documents abordant la question du Syndrome du Bébé Secoué par année.
 
D’une part, on remarque que la question est apparue dans le domaine journalistique en 1992 puis a continûment pris de l’importance dans les années suivantes. 
D’autre part, plusieurs pics médiatiques ont pris place, notamment en 2002, en 2011 et en 2017. La variabilité du nombre de publications montre bien leur sensibilité aux affaires et procès en cours.

Jusqu’en 2014, l’écrasante majorité des articles traite de la question sous l’angle de l’enfant comme victime en interpellant le lecteur sur la culpabilité des parents. A partir de 2014, la proportions d’articles relatant l’histoire de parents relaxés augmente notablement.

La presse s’est véritablement emparée de la controverse assez récemment. Plusieurs articles importants ont été publiés depuis 2017, parlant de l’accusation injustifiée de parents. L’association Adikia est souvent à l’initiative de ces articles.