Un point particulièrement controversé est l'intérêt technologique de l'EPR. En effet, en partant des mêmes données techniques sur le projet, les partisans du projet le considèrent comme une formidable vitrine technologique tandis ses opposés y voient une technologie déjà dépassée.

En effet, un des arguments des développeurs du projet est qu'il est important que le nucléaire français dispose d'un réacteur qu'il décrit comme une technologie de pointe. Ceci a deux raisons. La première est économique puisque selon Areva et le CEA, ce serait un fer de lance qui permettrait de mieux vendre notre technologie en dehors de nos frontières (cf. « Nécéssité d'un démonstrateur ? »). La première est qu'il est nécessaire de pérenniser le savoir-faire français acquis depuis des années en continuant à travailler sur des projets de centrales réalisables à niveau industriel. En effet, selon Areva et le CEA, les conséquences de l'interruption de la construction de centrales durant plusieurs décennies seraient catastrophiques pour la recherche française en matière de nucléaire (cf. ces citations)

Le problème est que selon les associations opposées au projet, l'EPR est loin d'être un atout technologique puisqu'il n'a rien de novateur et de technologiquement abouti. D'après Benjamin Dessus (directeur de la DGEMP), cette technologie est « déjà ringarde » (cf. cette citation). Ce à quoi le CEA répond que l'EPR est une évolution des réacteurs actuels qui capitalise l'expérience acquise depuis plusieurs dizaine d'année. Il est de plus le fruit de 15 ans de recherche et serait donc loin d'être si dépassé que cela, toujours selon le CEA.

 

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