Curieusement les éditeurs ne participent pas beaucoup aux débats, ou alors ils ont des liens avec d’autres acteurs que nous n’avons pu mettre en évidence. Peut-être pensent-ils qu’en participant, ils montreraient qu’ils ne sont pas blancs sur le sujet et qu’ils ont quelque chose à se reprocher. Leur enjeu n’est donc pas de réhabiliter des jeux qui sont soumis à des polémiques mais plutôt de continuer à faire des bénéfices. Cette industrie grossit de plus en plus, et les éditeurs ne se préoccupent pas de lancer des études sur les dangers des jeux vidéo.
La seule contrainte qu’ils se sont fixés est une classification pour guider les parents.
Donc bien que les éditeurs soient des acteurs particulièrement concernés par la controverse sur les dangers potentiels des jeux vidéo, ils ne communiquent pas ou peu sur le sujet, ce que l’on peut expliquer par le fait que cela ne leur apporterait rien par rapport à leur enjeu propre : vendre et développer le secteur.