Les polémiques associées aux jeux vidéo


La peur de l'étranger

De nombreux jeux opposent deux camps. Pour la plupart, notamment pour les jeux de stratégie, on peut incarner les deux. Cela pose d’ailleurs des problèmes aux associations qui mettent en garde contre la banalisation de la violence lorsque les adolescents incarnent des terroristes comme dans Counter Strike. Mais dans certains jeux comme Half – Life, Doom, le camp des gentils est fixé et bien souvent le camp des méchants est celui des extra-terrestres. L’étranger, l’inconnu est donc à abattre. Cela peut donc mettre dans l’esprit de l’enfant que celui qui a une tête différente de la sienne est un ennemi agressif.

Dans d’autres jeux bien que les deux camps puissent être incarnés, les méchants sont aussi déterminés et ceci véhicule aussi des clichés comme l’allemand nazi comme dans Wolfenstein, le russe communiste,… ce que l’on peut prendre au second degré ou pas.

Les jeux vidéo ne sont pas le seul espace où apparaît les clichés mais c’est d’abord un support lié à l’image, à une représentation concrète ce qui est toujours plus efficace que des paroles ou des écrits, on peut se rappeler l’importance des affiches ou des films dans les propagandes liées aux guerres mondiales (l’ogre allemand) ou à la guerre froide (James Bond et les russes).

Cette formalisation de l’ennemi et la présence de clichés pourraient paraître inoffensifs si on ne reliait pas au racisme. En effet cela commence aussi par la peur de l’autre et par des a priori sur l’autre que l’on ne s’est bien souvent pas forgé tout seul. Ce problème est à mettre en relation avec le problème du racisme dans les jeux vidéo que dénonce certaines associations.

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