De vives oppositions…

De vives oppositions…

 

Dans le cadre général de la controverse sur les retraites, la réforme de 2010 a été le catalyseur de vives oppositions entre les différents acteurs politiques. En effet, tout d’abord le gouvernement a porté le projet de loi avec une certaine fermeté. Certes les autres acteurs, et notamment les syndicats, ont été pris en compte, mais dans l’ensemble le gouvernement a voulu mettre en place une réforme efficace, sans chercher le consensus. Ainsi, Philippe Caïla explique (voir l’interview de Philippe Caïla) : « Je trouve que les acteurs ne sont pas dans une logique de consensus ou de compromis, on n’a pas eu d’accord. En 2003, il y avait eu un accord validé par la CFDT avec le gouvernement et la CGT. Là, il n’y en a pas eu. ».

 

 

Les syndicats ont appelé à la manifestation pour exprimer leur opposition à la réforme, qui s’est cristallisée notamment sur les cas particuliers en termes de retraite, par exemple les carrières longues et la question de la pénibilité. Par ailleurs, l’opposition, et notamment le Parti Socialiste et l’extrême gauche, s’est exprimée contre cette réforme, en mettant en avant une alternative pour financer les retraites consistant à taxer davantage le capital.

 

 

Néanmoins, l’opposition n’était pas totalement unie quand à la question de l’allongement de la durée de cotisation. Ainsi les acteurs du PS semblent globalement s’accorder à dire que cet allongement est nécessaire et souhaitable, tandis que les acteurs d’extrême gauche y restent très fermement opposés. En outre, les acteurs d’extrême gauche et les altermondialistes ont contesté la nécessité même de la réforme, due au problème de financement des retraites en raison des évolutions démographiques, en mettant en avant l’idée d’un changement radical de système.

 

Cependant, l’opposition n’a pas radicalisé sa position et il n’y a pas eu d’ « ascension aux extrêmes » : voir la rubrique … mais dans une logique responsable

 

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