Acteurs de la controverse : les éditeurs


Les éditeurs et les développeurs de logiciel sont curieusement ceux dont on entend le moins parler de la violence, de la dépendance liées aux jeux vidéo et même des apports bénéfiques grâce aux jeux vidéo. Sur internent, les sites d’Ubisoft, d’Infogrammes, d’Electronic Arts par exemple ne font jamais mention de ces problèmes. Au contraire, à la télévision ou au cinéma, leurs publicités ventent parfois la violence des combats et insistent aussi comme avec le jeu « Killzone » sur leur aspect réaliste et la possible difficulté de discerner le moment où on a fini de jouer.

Heureusement pour des acteurs aussi concernés, ils participent au débat sur les jeux vidéo à travers différents syndicats. Beaucoup d’entre eux ont pour vocation principale de lutter contre le piratage et de défendre ce point de vue lors de conférences sur le sujet mais elles abordent parfois le sujet de la violence dans les jeux.

C’est la cas de l’ « AFJV » qui se présente ainsi : l' Agence Française pour le Jeu Vidéo et qui a pour objet de favoriser l'emploi et la création d'entreprise au sein de la communauté française des concepteurs, producteurs, éditeurs et distributeurs d'oeuvres multimédia et d'en promouvoir les innovations, les créations techniques, artistiques et intellectuelles.
Elle informe aussi les professionnels sur les différents textes de lois et décisions juridiques qui concernent les jeux vidéo notamment de la dernière classification PEGI.

Le syndicat les plus important est le SELL (Syndicats des Editeurs de Logiciels de Loisirs) qui regroupe les gros éditeurs, ilsls doivent eux aussi transposer le PEGI à l’échelle de la France, tout en se gardant de faire plus, ils utilisent même une signalétique, ressemblant à celle sur les boîtiers de jeux vidéo pour indiquer le violence, dans leur campagne anti-piratage ce qui indique clairement ce qui est important pour eux..

A l’échelle européenne, l’ISFE (Interaction Software Federation of Europe) place sur le même plan tout du moins dans l’architecture de sont site internent l’anti piratage et l’ « age rating ». Ce fut le représentant des éditeurs dans l’élaboration du PEGI et c’est aujourd’hui lui qui en est garant, même s’il a chargé le NICAM de valider les auto jugements des éditeurs.
Aux USA, on retrouve un syndicat assurant mêmes fonctions : l’ESA

Les éditeurs de jeux vidéo tiennent donc un double langage en vantant au cas par cas la violence de leurs jeux ou le fait de s’y immerger rapidement, tout en se faisant représenter devant les institutions politiques par des syndicats qui les cachent et qui font le strict minimum en matière d’information sur la violence et rien sur les addictions.

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