Les catégories statistiquement à risque

P.-V. Tournier et A. Kensey ont combiné plusieurs critères pour déterminer les catégories statistiquement à risque.

En choisissant trois variables discriminantes, ils ont constitue huit groupes. Voici les résultats obtenus en se limitant à la sous-cohorte « violences volontaires sur adultes (délit) ».

 

tab 3 Audrey

 

On observe que le passé judiciare est le critère le plus décisif.

Force est de constater que le risque de récidive dépend énormément du profil de l’individu (on passe de 0 à 80%)

 

Résultats d’une autre étude (Bonta et Andrews, 2007)

S’agissant de la récidive, les principaux facteurs de risque de récidive ont été identifiés

Ceux qui contribuent le plus à la probabilité d’une récidive sont :

• un passé criminel,

• la fréquentation de pairs ayant des activités délinquantes,

• une attitude favorable à certaines activités délinquantes,

• des troubles de la personnalité dits « antisociaux » (selon les critères du DSM IV).

 

Les autres facteurs qui participent significativement au risque concernent :

• l’éducation et le travail,

• les relations conjugales et familiales,

• les loisirs et le temps libre,

• la consommation d’alcool et drogues.

(source : conférence de consensus)

 

Comment utiliser ces chiffres ?

- On peut associer à chaque individu une probabilité de récidive : « échelle actuarielle »

- On peut comparer des taux de récidive selon un critère en s’affranchissant de l’influence des autres

 

La méthode actuarielleLes critères sociaux

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