Economistes

          Emmanuel Massé du Ministère de l’Economie est l’auteur de Analyse économique de la rentabilité des filtres à particules sur les véhicules diesels neufs publié en 2005 dans Economie et prévision.

          Alain Verdevoye écrit dans La Tribune, et présente dans l’article 6,9 milliards : c’est en euros ce que coûte à l’Etat la moindre taxation du diesel du 1er mars 2013 une évaluation économique des impacts d’une interdiction du diesel, et met en perspective des règlementations concernant les émissions.

         Inge Mayeres et Stef Proost sont les auteurs de l’article Should diesel cars in Europe be discouraged ? (publié dans Regional Science and Urban Economics, Volume 31, Issue 4, July 2001, p. 453-470), qui propose une analyse des conséquences de la différence entre la taxation du diesel et celle de l’essence.

        Laure Cabantous, Olivier Chanel et Jean-Christophe Vergnaud sont les auteurs de Transport, health and climate change: Deciding on the optimal policy (dans Economie internationale, 2009/4). D’après les auteurs, il vaut mieux, d’un point de vue économique, mettre en œuvre des mesures structurelles réduisant l’utilisation de transport privé, plutôt que d’utiliser un dispositif technique réduisant les émissions de substances polluantes : il est donc préférable de limiter le trafic individuel, par opposition aux transports en commun, plutôt que d’équiper les véhicules de filtres à particules.

        Vincent Breteau et Simon Weber sont les auteurs de Reconsidering the Choice Between Gasoline- and Diesel-Powered Cars (publié dans Transportation Research Record: Journal of the Transportation Research Board, Volume 2375 / Energy and Global Climate Change 2013). Cet article tente d’évaluer les conséquences d’un changement dans la taxation du diesel sur le nombre de véhicules diesels achetés. Notamment, en utilisant des statistiques sur la France, une augmentation de 60% de la taxe sur le carburant diesel impliquerait une diminution de la proportion des diesels dans le parc automobile français, de 64% à 45%, de 2011 à 2030.

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