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L'OMS

L’OMS est l’Organisation Mondiale de la Santé, institution des Nations Unies pour la santé publique. Fondée en 1948, son but est de maximiser la santé de tous. C’est une instance mondiale à l’influence planétaire dont les actions sont diverses.

OMS[12]

En 1999, après que R. Gherardi ait formulé ses premières hypothèses quant à l’incrimination des vaccins dans la MFM, l’OMS a immédiatement réagi en organisant une première réunion d’urgence en Septembre de cette année, où ont été rassemblés les membres du GERMMAD, des experts de l’OMS et des industriels concernés. Pour l’occasion a été créé le GACVS (Comité consultatif mondial de la sécurité vaccinale), dont le travail se poursuit à ce jour sur d’autres sujets. Son rapport d’Octobre 1999 peut être consulté à cette adresse, page 338 (Relevé épidémiologique hebdomadaire); il préconise la mise en place de nouvelles recherches, mais ne recommande pas la moindre « modification des pratiques vaccinatrices ».

Deux autres réunions ont été programmées en 2000, sans avancée décisive sur le sujet, et en 2002, le rapport du GACVS mentionne l’étude épidémiologique de l’AFSSAPS lancée plus tôt et exprime l’absence de résultat inquiétant pour l’heure.

En décembre 2003 cependant, le GACVS conclut sans ambiguïté par rapport à l’étude de l’AFSSAPS
« Le GACVS [le Comité] a passé en revue les données d’une étude cas-témoin effectuée en France et conclu, conformément à ses déclarations antérieures, que la persistance de macrophages contenant de l’aluminium au point de vaccination n’est pas associée à une maladie ou à des symptômes cliniques particuliers.»
Depuis lors, l’OMS tient sa ligne de main ferme et son avis sur la question reste figé sur sa conclusion de 2003.

L'InVS

L’InVS est l’Institut de Veille Sanitaire, une agence sanitaire française rattachée au Ministère de la Santé, qui a succédé à l’Agence Nationale de Santé Publique en 1998. Au début de l’histoire de la MFM, alors que le GERMMAD dénombrait de plus en plus de cas de douleurs musculaires suspects, l’InVS a été naturellement alerté.

InVS[13]

En Mars 1998, l’Institut a alors lancé une étude épidémiologique exploratoire dont les objectifs étaient d’après leur site officiel de :

  • « décrire précisément les cas identifiés dans les centres de myopathologie,
  • proposer une définition de cas,
  • générer des hypothèses quant à d’éventuels facteurs de risque de survenue de cette pathologie nouvelle.« 

L’un des résultats majeurs de cette étude est la confirmation du lien entre l’aluminium des vaccins et celui des lésions de la MFM. Le rapport peut être consulté sous forme de fichier pdf à cette adresse.

Depuis lors, l’Institut n’est pas directement intervenu dans la controverse.

 

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