Les acteurs de la controverse

La controverse autour de la chasse et de son caractère écologique fait intervenir cinq groupes d’acteurs principaux et de nature différente, chacun d’entre eux ayant un rôle bien défini au sein de la controverse.

 

Représentation des différents acteurs et de leurs lien au sein de la controverse – Infographie : Groupe 11 Controverse Mines ParisTech

Il faut distinguer le ministère de l’écologie du Développement durable et de l’Energie qui représente l’Etat français sur les questions de biodiversité et l’Union Européenne qui impose à la France certaines réglementations. Le ministre de l’Ecologie, aujourd’hui François de Rugy, est responsable des décisions sur l’ouverture/fermeture de la chasse et de la mise en place de quotas dans le cadre de la gestion adaptative. Il est donc soumis à la pression politique et aux pouvoirs des lobbies cynégétiques et des associations de protection de l’environnement.       

Il faut distinguer le ministère de l’écologie du Développement durable et de l’Energie qui représente l’Etat français sur les questions de biodiversité et l’Union Européenne qui impose à la France certaines réglementations. Le ministre de l’Ecologie, aujourd’hui François de Rugy, est responsable des décisions sur l’ouverture/fermeture de la chasse et de la mise en place de quotas dans le cadre de la gestion adaptative. Il est donc soumis à la pression politique et aux pouvoirs des lobbies cynégétiques et des associations de protection de l’environnement.  

 

 

Les ONG de protection des animaux critiquent la chasse pour sa cruauté animale mais surtout pour l’atteinte qu’elle porterait à l’équilibre des écosystèmes. La Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) est l’une des associations les plus présentes dans ce débat. Régulièrement, elle dénonce les lobbies cynégétiques, et fait passer des réclamations au niveau européen sur la gestion de la chasse en France concernant des espèces d’oiseaux protégées ou des méthodes de chasses peu adaptées.    

L’Agence Française pour la Biodiversité (AFB) et l’Office Nationale de la Chasse et de la Faune Sauvage sont deux entités aujourd’hui regroupées qui ont pour but de fournir de réguler la chasse (police de la chasse) et de fournir des analyses sur l’état de conservation de la biodiversité. Ces dernières permettent d’apporter des éléments de réflexion sur la gestion de la chasse.        

 Afin de pouvoir fournir des analyses sur la dynamique des milieux naturels, l’Office Nationale de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) réalise elle même des comptages et construit des modèles scientifiques afin de comprendre la dynamique des espèces chassées ou non. Ces données alimentent alors les conclusion de l’organisme sur la protection d’une espèce et donc sur les quotas et les dates d’ouverture et de fermeture de la chasse. Les ONG et la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) disposent également de divisions scientifiques afin de de pouvoir donner leur propre conclusions sur la conservation des espèces. Cette multitude d’acteurs scientifiques étudiant des phénomènes complexes conduit à des conclusions divisées : en cause, la manière d’acquérir les données, les protocoles et les modèles.