Le 9 octobre 2013, l’expulsion vers le Kosovo  d’une famille d’immigrés roms fait débat et va conduire à de nombreuses protestations, notamment de la part des lycéens français. La famille, constituée d’une mère et de cinq enfants est interpellée à leur domicile. Cependant, la sixième fille Leonarda Dibrani est interpellée pendant une sortie scolaire, alors qu’elle est en classe de troisième et qu’elle réside en France depuis 5 ans.

L’interpellation de cette collégienne devant l’ensemble de sa classe, décrite comme humiliante, suscite la colère et la protestation dans l’ensemble du pays. Dans la majorité des collèges et lycées parisiens, les étudiants organisent des blocus pour protester et affirmer leur soutien.

Le président de la république alors en charge, François Hollande propose à la jeune femme de revenir en France, seule, si elle le souhaite, lui proposant donc de quitter sa famille. Cette proposition maladroite sera rejetée par la jeune femme qui explique vouloir rester avec sa famille, et vivement critiquée.

Cette affaire conduit le président de l’UMP Jean-François Copé à réexaminer le droit du sol en France, qui propose finalement la fin de l’acquisition automatique de la nationalité pour les enfants nés en France de parents étrangers.

Le 23 octobre, Valls annonce qu’il va revoir le droit d’asile en France.