L’arrachage aujourd’hui


Comme nous l’avons déjà évoqué, l’arrachage n’est pas une solution nouvelle et est déjà pratiquée depuis longtemps comme moyen de régulation. Mais pour l’instant, seules certaines catégories de personnes pratiquent l’arrachage :


•Les gens qui partent à la retraite et qui n’ont pas de repreneurs. Ils arrachent pour se constituer un pactole supplémentaire.

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•Certaines personnes qui ont trop de terres à exploiter, comme des rendus de fermages. C’est-à-dire que ces personnes avaient prêté des terres à des gens pour qu’ils les exploitent, et maintenant que ces personnes ne veulent plus (ou ne peuvent plus) les exploiter pour des raisons financières, on ne sait plus quoi faire de ces terres.


•Les gens en crise financière grave. Ce cas soulève un paradoxe important. En effet, les personnes dans cette situation sont pour l’instant les petits producteurs, qui produisent du bon vin à faible rendement (l’obtention de l’AOC est soumise à des contraintes de rendement maximal pour garantir la qualité). Or le montant de la prime d'arrachage est fixé par rapport au rendement, afin que ce soit les exploitations à haut rendement qui arrachent. Mais ces exploitations n’ont pas encore de gros problèmes. Alors ce sont les gens qui produisent peu qui reçoivent en plus des petites primes, ce qui n’améliore pas vraiment leur situation.

Le plan prévoit donc de généraliser l’arrachage, ce qui entraine de nombreuses contestations.

 

 

Lien vers "La contestation et les alternatives"


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