Content on this page requires a newer version of Adobe Flash Player.

Get Adobe Flash player

ASSOCIATION : LDH

 

La Ligue des Droits de l’Homme est une loi 1901) visant à l'observation, la défense et la promulgation desdroits de l'Homme au sein de la République française, dans tous les domaines de la vie publique.

 

 

Les utilisations acceptEEs des systEmes de vidEosurveillance par la LDH

 

La LDH n’est pas totalement contre l’utilisation des caméras de vidéosurveillance. Par exemple, quand la vidéosurveillance est mise en place dans des lieux clos : dans les parking, dans les couloirs du métro, etc. cela ne leur pose aucun problème du moment où ces caméras n’enregistrent pas d’images, c’est à dire quand caméras sont directement contrôlées par des opérateurs.
Mr VITRAN prend l’exemple des caméras de sécurité contrôlant la fermeture des portes du RER et les caméras dans les autoroutes qui ont pour mission le contrôle du flux routier.

Un franchissement de la limite tolErEe d'utilisation selon la LDH

 

Toute caméras enregistrant des images présente une atteinte aux droits. Une atteinte à la vie privée et une atteinte aux libertés individuelles.

« On est contre la vidéosurveillance des citoyens sur la voie publique »

annonce Mr Vitran.
Il rappelle ensuite l’idée générale de deux articles de la DUDH (Déclaration universelle des droits de l’homme) :
L’article 12 pour la prohibition à l’atteinte à la vie privée et l’article 13 pour la liberté de circulation.

« On doit pouvoir aller où on veut, comme on veut et quand on veut sans avoir un œil qui nous suit, un œil en plus totalement anonyme. Sans parler de notre droit à l’image : notre image est une donnée personnelle, individuelle qui appartient à chacun et qui n’a pas à être divulguer, violer ou voler de façon arbitraire par un système »

conclut-il.

 

Solution non adaptEe au problEme

 

En 1973, les systèmes de vidéosurveillance dans la voie publique ont commencé à s’implanter dans la ville de Levallois sous l’approbation de Mr Balkany.
Selon monsieur Vitran, Mr Balkany a choisi d’installer les systèmes de vidéosurveillance pour que la ville devienne un « showroom», et « pour développer un marché important de vidéosurveillance en France. Il s’est servit de Levallois comme un Showroom pour le développement de la VS, et il ne s’en cachait pas » disait-il.
Les caméras de vidéosurveillance sont mises en place non pas pour des raisons sécuritaire mais plutôt pour des raisons économique et pour le développement d’un marché important.

ProblEme du coût DEBAT SUR LE COUT

 

« En France, La surveillance représente en général 20 à 25% de développement annuel. »
« Actuellement (en 2011) la vidéosurveillance représente 15% du chiffre d’affaire des produits manufacturés ».  ces 15% incluent non seulement les caméras et les dispositifs associés mais aussi les fichiers informatiques et les enregistrements de la police.

En France compte actuellement 230 000 fonctionnaires de police (nationale et municipale) et 190 000 personnels de sécurité privée

:

« On a presque autant de policiers privées que la police nationale et municipale».
 Juge t-il.
« Dans les 5 à 10 ans qui viennent, on sait que ça va s’inverser, c’est à dire qu’il y aura de moins en moins de fonctionnaires de police et de plus en plus de policiers privés ».
Selon lui, la VS surveillance s’est développée pour des raisons économiques et pour permettre de faire profits aux entreprises.
- Pour l'achat d'une caméra et pour son installation, on compte 50 000 à 70 000 euros ! Mr Vitran est convaincu de ses chiffres. (cf l'interview). Il ajoute : « Ca coût chère sinon ça rapporte rien, à ceux qui fabrique et les intermédiaires qui mettent plein la poche. » - Pour la maintenance on compte 5 000 à 7 000 euros annuellement. - la masse salariale des opérateurs qui regarde des écrans des caméras est de 1 Millions euros. Pour ce dernier point, on compte 5 opérateurs en permanence, c'est à dire 5*3=15 opérateurs pour assurer 24h sur 24h. A Paris, il faut compter 500 Millions d'euros à dépenser sur 15 ans pour 1250 caméras à installer (en comptant la fibre optique). Ils les coupleront avec les 17000 caméras existantes. - La date d'effacement des enregistrements est de 4 semaines. Mais en réalité ceux ci sont effacés au bout de 10 jours car la quantité de données est très grande et exigent des coûts prohibitifs. Les enregistrements des caméras ne servent strictement qu'à la police. Les magistrats ne s'en servent pas et ça ne peut pas être utilisé en tant que preuve dans un prétoire.

 

 

 

 

EFFICACITE DEBAT SUR L'EFFICACITE

Mr Vitran résume son point de vue par :

« La vidéosurveillance est chère, très chère et est totalement inefficace ».

A titre d’exemple dans les villes de Miami et Atlantic city les autorités réfléchissent sérieusement sur le démantèlement des systèmes de vidéosurveillance qui leur coûtent très cher.
En France, la cour des comptes de la région du Rhône sur la ville de Lyon demande à la commune de faire « un vrai rapport » pour montrer l’efficacité de la vidéosurveillance car ces systèmes sont coûteux et leur efficacité reste incertaine.

Dans la région du Rhône, nous avons un exemple parlant : celui de Lyon et Villeurbanne (commune limitrophe de Lyon).
A Lyon où les caméras de vidéosurveillance sont beaucoup plus présentent la délinquance augmente.  A Villeurbanne la délinquance elle diminue, alors qu’il y a beaucoup moins de caméras (« car le maire n’en veut pas).
Après avoir donné cet exemple, Mr Vitran conclut :

 

« Ca veut bien dire que les caméras servent à rien ». 

 

Il convient tout de même à dire que les caméras permettent l’élucidation de 3à 5% des crimes.

A part cela, il estime toujours qu’il n’y a pas de « vrais rapports » démontrant l’efficacité de la vidéosurveillance.  « Personne ne veut le (vrai rapport) en France, personne ». Il a évoqué l’exemple de la ville de Nice qui compte 684 caméras et dans laquelle la délinquance est en augmentation constante. A ce fait, même Mr Eric ciotti, responsable UMP de la sécurité à Nice n’a pas pu donner des explications convaincantes lors de son débat avec Mr Vitran.

VIDEOSURVEILLANCE