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LES LIBERTES INDIVIDUELLES

Des garanties techniques et lEgislatives...(cliquer ici)

La « Loi d’orientation et de programmation relative à la sécurité » traite concrètement pour la première fois le sujet de la vidéosurveillance (dans l’article 10). Cette loi a essayé d’apporter des garanties aux citoyens filmés. Parmi ces garanties, nous citons :


• l'enregistrement d'images et leur traitement :
Paragraphe 1 :

 utilisés dans des traitements automatisés ou contenus dans des fichiers structurés selon des critères permettant d'identifier, directement ou indirectement, des personnes physiques .

• la conservation de ces enregistrements :
Paragraphe 4 :

 Hormis le cas d'une enquête de flagrant délit, d'une enquête préliminaire ou d'une information judiciaire, les enregistrements sont détruits dans un délai maximum fixé par l'autorisation. Ce délai ne peut excéder un mois .

• le droit d'accès aux enregistrements :
Paragraphe 5 :

 Toute personne intéressée peut s'adresser au responsable d'un système de vidéosurveillance afin d'obtenir un accès aux enregistrements qui la concernent ou d'en vérifier la destruction dans le délai prévu. Cet accès est de droit. Un refus d'accès peut toutefois être opposé pour un motif tenant à la sûreté de l'État, à la défense, à la sécurité publique, au déroulement de procédures engagées devant les juridictions ou d'opérations préliminaires à de telles procédures, ou au droit des tiers. [...] 

• les autorisations d'implantation des caméras de vidéosurveillance :
Paragraphe 3 :

 L'installation d'un système de vidéosurveillance dans le cadre du présent article est subordonnée à une autorisation du représentant de l'État dans le département et, à Paris, du préfet de police, donnée, sauf en matière de défense nationale, après avis d'une commission départementale présidée par un magistrat du siège ou un magistrat honoraire .

• l'information du public de la présence des caméras :

Le public est informé de manière claire et permanente de l'existence du système de vidéosurveillance et de l'autorité ou de la personne responsable."
La circulaire du 22 octobre 1996 indique qu'il y a lieu de faire en sorte que dans tous les cas où une personne peut être filmée, elle soit en situation de s'y attendre et qu'ainsi elle y consente.

• La qualification des agents de vidéosurveillance :
Paragraphe 3 :

L'autorisation préfectorale prescrit toutes les précautions utiles, en particulier quant à la qualité des personnes chargées de l'exploitation du système de vidéosurveillance ou visionnant les images et aux mesures à prendre pour assurer le respect des dispositions de la loi .

Des garanties dans le domaine technique sont également présentes. Ceci est permis notamment grâce à l’intelligence embarquée qui a su faire évoluer toute la chaine des systèmes de vidéosurveillance partant des caméras jusqu’aux logiciels d’exploitation des images. Cette évolution, permettant de rendre les systèmes fiable et flexible, peut engendrer des surplus en matière d’efficacité et de réduction de coûts.

...MAIS QUI NE SATISFONT PAS LES ASSOCIATIONS DE DEFENSE DES LIBERTES INDIVIDUELLES (cliquer ici)

La vidéosurveillance comme solution apportée par l’état pour prévenir la délinquance et garantir la sécurité pose cependant quelques ennuis aux associations de défenses des droits des individus. Bien évidemment la sécurité est aussi un droit fondamental, objet de l’article 3 de Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH), sous l’intitulé « sûreté de la personne », mais ce n’est pas le seul. Dans toute circonstance, y compris dans le cadre de la vidéosurveillance, tous nos droits et libertés doivent être préservés et aucun au détriment des autres.
On note que, tandis que certains parlent de « vidéosurveillance et sécurité », les associations de défense des droits individuels parlent de « vidéosurveillance et liberté ».

Tout d’abord, il faut savoir que les systèmes de vidéosurveillance ne sont pas tous « controversés ». Il existe des caméras de vidéosurveillance qui ne posent problème à aucun des acteurs de la controverse.  Celles utilisées pour un objectif ciblé et bien défini, et  uniquement pour celui-ci, ne sont pas considérées comme une atteinte aux libertés individuelles. Par exemple :

  1. 1) utilisation des caméras gérée par des opérateurs dans les lieux clos ou dans les parkings.
  2. Utilisation dans des zones hostiles à l’homme : zone à radiation, laboratoire …
  3. 2) Surveillance des zones à risque, contre l’intrusion malveillante ou en prévention de risque technologie : centrale électrique, défense nationale …
  4. 3)Défense des propriétés privées, quand ce n’est pas utilité à d’autres fins.

 

« Nous sommes contre la surveillance des citoyens sur la voie publique ». Ainsi se résume le point de vue des défenseurs des libertés individuelles. Renvoi interview par exemple.

Parmi les aspects gênant de la vidéosurveillance, on peut citer :

L’impact psychologique :
Il est clair que le fait ne pas pouvoir se promener ou circuler sans être systématiquement filmés peut altérer nos vies et nos sociétés et c'est là que l’impact psychologique surgit. Il faudrait donc s’adapter à une telle situation dans laquelle  le droit à l’anonymat et à la vie privée dans le quotidien perdent leurs sens.
La réalité quotidienne concrète et permanente peut s’établir comme l’a décrit George Orwell, dans son roman de 1984 « Un grand frère nous surveille ».

Une fausse dissuasion :
La Ligue des Droits de l’Homme (LDH) affirme l’inefficacité (lien vers efficacité) de la vidéosurveillance et dénonce l'absence de preuve concluante ou de rapport avec des résultats déterminants sur l'effet dissuasif d'un tel dispositif.
Selon eux, la surveillance vidéo se contente de déplacer la délinquance des lieux surveillés vers des lieux où les caméras ne sont pas présentes : on parle de « l’effet plumeau ».
La vidéosurveillance permet ainsi de combattre le sentiment d’insécurité plus que l’insécurité elle-même.

VIDEOSURVEILLANCE