Taxer les véhicules

      Dans le but de retirer de la circulation les véhicules les plus polluants, et pour encourager le renouvellement du parc automobile, plusieurs méthodes impliquant la mise en place de taxes sont envisageables. L’une d’entre elles serait la mise en place d’une taxe sur les véhicules roulant au diesel.

          Récemment, une nouvelle taxe a été mise en place par l’Etat sur les véhicules des sociétés pour encourager les entreprises à renouveler leurs parcs automobiles. Même si cette mesure ne concerne que les entreprises, certains voient dans cette taxe le début de la mise en place d’une fiscalité écologique plus globale. Auparavant, une telle taxe existait, et taxait les véhicules selon leurs émissions de CO2. Aujourd’hui elle prend en compte le fait que le véhicule roule à l’essence ou au gazole. La mise en place de cette taxe est justifiée selon le gouvernement, puisqu’elle ne tient plus maintenant seulement compte des émissions de CO2 mais également des émissions d’autres polluants dont le diesel est essentiellement responsable. De plus, la taxe diffère selon la date de fabrication du véhicule, afin de prendre en compte les progrès faits sur les moteurs et les systèmes de dépollution. Cette taxe devrait rapporter environ 150 millions d’euros par an à l’Etat.

 

 

 

 

 

 

 

Taxe en € pour l’essence

Taxe en € pour le diesel

 

Source : site de l’AVEM Cliquez pour agrandir

 

         Dans un article de l’Express du 24 octobre 2012 (FLD, Diesel Du plomb dans l’aile ?, L’Express, no. 3199 , p. 156, 158, mercredi 24 octobre 2012), l’auteur explique que s’il a confiance dans l’idée d’un filtre à particules et d’un diesel propre, l’écart entre la consommation d’un véhicule essence et celle d’un véhicule diesel commence à se réduire. De plus, la niche fiscale du diesel fait néanmoins perdre 350 millions d’euros à l’Etat. Ainsi, une réforme de la taxe sur les véhicules des sociétés est une piste à envisager sérieusement.

          L’argent récupéré sur une taxe des véhicules diesel peut à nouveau être investi dans le développement ou la subvention de technologies hybrides ou électriques. De nombreux acteurs préfèrent une taxe sur le carburant diesel plutôt que sur les véhicules.

 précédent                                                                                                                                         suivant