La controverse sur le développement de capacités cognitives ou de l’agilité est celle qui préoccupe le moins les acteurs ou du moins celle où les affrontements sont les moins frontaux, c'est-à-dire que les acteurs n’essayent pas de critiquer le point de vue des autres mais plutôt de montrer que sur un certain point précis, ils ont raison.
Pourtant il serait maladroit de ne pas faire intervenir cette problématique car de nombreux acteurs préfèrent mettre en avant les atouts des jeux vidéo tout en évitant le débat sur les addictions et les comportements violents liés aux jeux vidéo pour ne pas qu’ils prennent de l’ampleur.
Les pseudo découvertes des aptitudes acquises ou développées par la pratique des jeux vidéo sont le plus souvent le fait de médecins isolés ou mêmes de personnes ne faisant pas autorité. Ces informations sont reprises sur internet par d’autres acteurs, comme par exemple sur des forums de gamers (voir un exemple), sans pour autant qu’il se mette en place d’autres études pour confirmer ou infirmer ces informations.
Il a donc été plus ou moins démontré que les jeux vidéo favorisent :
Les jeux vidéo développeraient aussi l’acuité visuelle (illustration avec Super Mario) car un enfant doit parfois suivre un curseur ou une balle sur un écran, ce qui développe les muscles des yeux. Ceci est contesté par le fait que rester fixé devant un écran fatigue les yeux et donne parfois des migraines.
Les associations familiales balaient d’un revers de main toutes ces possibilités sans chercher à les vérifier ou à démontrer le contraire car elles suggèrent que les jeux vidéo entraînent un repli sur soi ce qui nuit dans sa globalité au développement de l’enfant.
Il faut rajouter à tous ses éléments les jeux vidéo comme Adibou dont le but est clairement pédagogique et éducatif et qui font l’unanimité. Ces jeux placent le pédagogique devant le ludique, il faut bien admettre que tous les enfants ou adolescents ne recherchent pas forcément cela dans un jeu vidéo.
L’avenir de cette problématique ne se dessine toujours pas. On ne sait pas si les études sur les jeux vidéo vont se multiplier, notamment en France où les jeux vidéo ne sont pas pris aussi au sérieux qu’aux USA, et si elles vont prendre suffisamment de crédit pour atteindre une notoriété publique ou si au contraire quelques personnes vont s’attacher à montrer que les bienfaits des jeux vidéo sont ridicules.