Le fonctionnement de l’e-cigarette

Terminologie

Le dispositif utilisé est communément désigné par « cigarette électronique » ou « e-cigarette », car il rappelle la forme et l’usage de la véritable cigarette, et simule sa fumée.

Tous les utilisateurs de cigarette électronique que nous avons rencontré favorisent le terme « vapoter » (dérivé du mot « vapeur ») au lieu de « fumer », afin de se distinguer clairement des fumeurs.

Les termes « cigarette électronique », « vapoter » et « vapoteur » ont été introduits au dictionnaire en 2015.

 

Fonctionnement général

Le principe de fonctionnement de l’e-cigarette consiste à produire un aérosol imitant la fumée de tabac. Le processus le plus fréquent consiste à chauffer le liquide (dit e-liquide) par le biais d’une résistance chauffante, appelée « atomiseur ».

Le chauffage de la résistance est soit manuel (par le biais d’un interrupteur), soit automatique (grâce à un dispositif électromécanique détectant l’aspiration de l’utilisateur).

L’aérosol formé constitue un nuage blanc similaire à la fumée des véritables cigarettes, mais peu odorant. Cette « vapeur » disparaît rapidement (après une dizaine de secondes environ).

 

    Constituants principaux d’une cigarette éléctronique

    Une cigarette électronique est la plupart du temps constituée des éléments suivants :

    Une batterie (souvent rechargeable) Elle est formée d’un accumulateur lithium-ion associé à un module électronique de régulation et de protection.
    Un atomiseur A pour fonction de chauffer le liquide dans le but de générer l’aérosol.
    Un réservoir C’est la partie contenant le liquide, généralement cylindrique. Ce dernier est en plastique, en verre ou en en métal. Il possède deux ouvertures : une entrée d’air et une sortie pour la vapeur.

    L’e-liquide

    Il se compose :

    ·       d’un mélange à base de propylène glycol et/ou de glycérine végétale, additionné quelquefois d’alcool et/ou d’eau ;

    ·       d’arômes, généralement issus de l’industrie alimentaire ;

    ·       de nicotine à des taux variables, en général de 0 à 36 mg·ml-1.

     

    Première génération

    Les e-cigarettes de première génération ont à peu près la même taille que les cigarettes classiques, et leurs ressemblent fortement, d’où l’appellation « cig-a-likes ». Ces modèles sont légèrement plus légers qu’une cigarette traditionnelle, et disposent à leur extrémité d’une diode s’illuminant lors de l’inhalation.

    Certains de ces premiers dispositifs sont jetables, c’est-à-dire qu’ils peuvent être utilisés jusqu’au déchargement complet de la batterie. Toutefois, certaines « cig-a-likes », présentent une batterie rechargeable.

     

    Deuxième génération

    Les cigarettes électroniques de deuxième génération ont plutôt la forme de stylos, et son considérablement plus larges que les « cig-a-likes ». Au moment de l’inhalation, l’utilisateur doit appuyer sur un bouton pour déclencher le fonctionnement de la batterie. Cette dernière présente une capacité 3 à 7 fois plus importante que la génération précédente. Certains modèles permettent également l’ajustement du voltage de la batterie.

     

    Troisième génération

    A première vue, il peut être difficile d’identifier les e-cigarettes de troisième génération à des dispositifs de vape, de par leur grande variété de forme et de taille, certaines prenant la forme de tournevis tandis que d’autres sont aussi volumineuses qu’un smartphone. La grande majorité d’entre elles possèdent un bouton d’inhalation manuelle associé à une régulation automatique de voltage. Enfin, ces modèles incorporent des mesures de sécurité telles qu’une protection inverse de la polarité de la batterie.

    Conclusion

    Depuis leur création en 2004, les cigarettes électroniques ont connu un développement technologique conséquent, passant des modèles de première génération visuellement semblables à des cigarettes traditionnelles, aux dispositifs de troisième génération beaucoup plus innovants.

    Toutefois, cette succession de formes et de technologies nouvelles montre que l’e-cigarette est avant tout un objet changeant, évoluant sans cesse, que l’on a du mal à définir de manière générale. Cette section met en valeur les constantes qui reviennent dans la plupart des modèles, mais ces points communs restent limités et exposés à l’innovation. Ce phénomène est notamment symbolisé par l’apparition de nouveaux dispositifs (tels que l’iQOS développé par Philip Morris, axé sur le tabac à chauffer), qui posent toujours autant de problèmes aux organismes de santé afin de réguler et évaluer l’impact de l’e-cigarette sur notre santé.