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Vasimr (Variable Specific Impulse Magnetoplasma Rocket)



Principe :

Un moteur Vasimr consiste en trois élerctroaimants, reliés entre eux, et qui fourniraient le champ magnétique nécessaire pour confiner et contrôler le plasma. Trois cellules principales prennent ensuite le relais: la première, "Plasma Source" cell, se charge des injections d'hydrogène (ou d'un autre élément léger comme le Hélium ou le Deutérium) sous forme de gaz qui passera à l'état de plasma par ionisation; la cellule centrale, "RF Booster" cell, chauffe le plasma par ondes radios de manière à atteindre les conditions requises à l'entrée dans la dernière cellule; enfin, la dernière cellule dite "Magnetic Nozzle" cell qui est située à l'arrière agit comme une tuyère magnétique à deux étages, de configuration correspondant à celle d'un miroir assymétrique: elle convertit l'énergie du plasma en un plux directif éjecté à l'arrière du vaisseau pour fournir la poussée et la vitesse, tout en protégeant les murs de la tuyère et en permettant un détachement efficace du plasma par rapport au champ magnétique.




La source d'électricité dépend du type de mission: pour des missions qui restent proche de la Terre comme les correction de trajectoire de la Station Spatiale Internationale, on pourrait utiliser des panneaux solaires (ceux des la Station Spatiale par exemple); en revanche, dès qu'il s'agit d'aller sur Mars, un réacteur nucléaire est clairement indiqué comme le meilleur choix, come le souligne Franklin Chang-Diaz, qui a conçu ce système: le vaisseau, pouvant adapter son impulsion spécifique (qui pourrait dépasser 10 000 s tandis qu'une fusée chimique classique ne dépasse pas les 1 000 s) et donc son accélération, accélèrerait sur la première moitié du trajet, et décélèrerait sur la suivante, réduisant le temps de trajet actuellement compris entre 6 et 12 mois à moins de 3 mois.

Avantages :

Le concept dépourvu d'électrodes ne fournit pas seulement des poussées importantes à une puissance maximale, mais également un réchauffement très efficace par résonnance ion-cyclotron. De plus, en raison de son fonctionnement sous haute tension et bas courant, sa masse est relatievement faible: ceci permet, d'avoir de grandes charges utiles. Par exemple, dans le cas d'une mission habitée ne dépendra pas d'un rendez-vous complexe près de la Terre pour échapper à son attraction, mais au lieu de cela, un transfert interplanétaire rapide sera permis grâce à l'accélération optimale rendue possible par le contrôle de la poussée. D'ailleurs, l'accélération continue rend possible la création d'une faible gravité artificielle, ce qui réduit les risques liés à l'absence de pesanteur.
Par ailleurs, le champ magnétique résiduel du moteur et l'hydrogène agiront comme un bouclier anti-radiation (l'hydrogène étant le meilleur bouclier connu à cette heure). Et l'abondance de l'hydrogène dans l'univers dont il est le composant majoritaire permet d'embarquer seulement les quantités nécessaires pour un aller, et de se ravitailler sur site pour le retour, ou encore de faire une halte sur le trajet pour re remplir les réservoirs.
Enfin, les caractéristiques flexibles et adaptable du module, capable de transporter rapidement une équipe humaine et plus lentement des missions robotiques avec un lourd équipement scientifique, réduisent les coûts d'étude puisqu'il n'y a plus besoin de séparer les missions humaines des missions technologiques, toutes deux se relayant sur le même propulseur.