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La révolution copernicienne



Les 3 lois de Kepler

Tycho Brahe (1546, 1601) rendit la vision d’Aristote intenable pour des personnes ayant un minimum de logique scientifique. Il découvrit une nova, une étoile dont la luminosité varie dans le temps et il prouva qu'elle était bien une étoile en mesurant sa distance qui est considérable : ceci prouva que les cieux ne sont en rien « parfaits » et immuables. Il montra que les comètes ne sont pas des phénomènes atmosphériques toujours en mesurant la parallaxe, ce qui était une entorse de plus à Aristote. Son disciple, Kepler allait reprendre sa montagne d’observations et de mesures, pour en déduire, après un travail acharné, ses trois célèbres lois, dont on découvrira plus tard qu'elles sont une conséquence de la gravitation universelle de Newton. Alors, que sont devenues nos planètes ? Et bien, le concept d’étoile errante n’a plus de sens, la Terre étant devenue, à tous points de vue, une planète. Kepler a lui-même fourni une définition : un objet qui orbite autour de notre Soleil et qui obéit aux trois lois. Et la Lune ? Elle ne tourne pas autour du Soleil. Il y a donc six planètes. Il est le premier à distinguer « lune » et « planète ».



La définition de Galilée

Galilée (1564,1641) pourtant élevé comme un bon catholique, échangea avec Kepler et était un copernicien convaincu. En 1609, il entend parler d’un nouveau système optique permettant de grossir les objets distants. Il entreprit de l’améliorer, et atteint un pouvoir grossissant de 20x. En 1610, il a l’idée de tourner sa lunette vers le ciel, il publie très vite ses découvertes : des taches sur le Soleil, des vallées, de montagnes, des ombres sur la Lune, ce qui confirme que ce ne sont pas des sphères parfaites d’éther. Il découvre surtout les quatre « lunes » de Jupiter, que l’on appelle planètes à l’époque ; il comprend vite qu'elles tournent autour de Jupiter. La définition de Kepler est modifiée par Galilée qui précise « autour du Soleil, ou de la Terre, ou d’une autre planète ». Il tenta toute sa vie de convaincre l’Eglise, combattit deux fois l’Inquisition en 1616 et 1633 puis dut renier sa théorie et sera emprisonné. Pourtant les lunes sont là, quoi qu’en dise l’Eglise, et la découverte est même confirmée par des Jésuites peu après.

Au milieu du 17eme siècle, tous les astronomes sont d’accord, malgré le triste sort de Galilée, et le géocentrisme est enterré. Nous avons 11 planètes.