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Neptune



Une planète trans-Uranienne ?

Comprendre l’orbite d’Uranus a posé un sérieux problème aux astronomes. Alors que les calculs fonctionnaient très bien pour les autres planètes, elle était toujours assez loin de l’endroit prévu. De temps en temps, elle se comportait mieux. De même la comète de Halley a le même type de comportement. Cependant on sait que les autres planètes ont une influence gravitationnelle non négligeable, on se met alors, en 1840 à supposer l’existence d’une autre planète trans-Uranienne. En 1842 un prix est offert à quiconque expliquera ce problème. De nombreux mathématiciens se penchent sur le problème.

Il s’agit de trouver la cause en connaissant les conséquences, ce qui n’est pas facile mathématiquement. Le jeune Adams, en 1845, trouve une solution mais n’est pas cru du fait de son âge. On refuse de vérifier ses résultats. En 1846, Le Verrier prédit la même chose, et l’Astronome Royal Airy comprend qu’ils ont les mêmes méthodes et ordonne de commencer les observations. Le Verrier publie ses résultats exacts, et on la trouve à l’endroit exact, de la même taille, que ce qui avait été prédit. Le système solaire vient encore de grossir. C’est la 13eme planète selon certains, la 8eme selon d’autres. Cependant, la distance mesurée n’a rien à voir avec la loi de Bode ; celle-ci apparaît sous son vrai jour : un formidable coup de chance mathématique qui est vite abandonné, et les lois de Newton en sortent grandies.



D'autres planètes ?

Les années suivantes, on croit trouver, à tort, une dixième planète. Le Verrier croit aussi en trouver une plus proche du Soleil que Mercure à cause de ses anomalies orbitales. Il calcule les paramètres de Vulcain (c’est son nom), mais elle est très difficile à observer. On croit la voir plusieurs fois mais il s’avère que ce sont des taches solaires. En 1908 on profite d’une éclipse pour observer, mais on ne voit rien. En 1916, Einstein montrera que ces anomalies sont dues à la relativité et que cette planète n’est pas nécessaire.