Méthodes de stimulation cérébrale

Les méthodes non invasives

La stimulation magnétique transcrânienne

Elle consiste à appliquer une impulsion magnétique sur le cortex cérébral à travers le crâne de façon indolore au moyen d’une bobine. La variation rapide du flux magnétique induit alors un champ électrique qui modifie l’activité des neurones situés dans le champ magnétique.

Applications :

  • Diagnostic neurologique : cette technique permet d’évaluer les lésions causées par un AVC, une sclérose en plaques ou d’autres maladies du motoneurone, des atteintes des nerfs crâniens et de la moelle épinière.
  • Domaine thérapeutique : l’émission d’une série d’impulsions pendant un intervalle de temps donné permet de modifier durablement l’activité de la région visée. Cette méthode, de “stimulation magnétique transcrânienne répétitive” (rTMS) permet le traitement des pathologies neurologiques ou psychiatriques (dépression, schizophrénie, hallucinations auditives… )

(Source : Wikipédia)

Les Smart Drugs

 

Initialement destinés au traitement des troubles de l’attention, du sommeil et de la mémoire, ces médicaments possédant une action de modulation de la physiologie et de la psychologie du patient impliquant une augmentation cognitive. Elles sont appelées nootropiques lorsqu’elles ne présentent pas ou relativement peu d’effets nocifs sur la santé à dose standard.

Le modafinil est le premier agent pharmaceutique nootropique, psychostimulant utilisé pour le traitement de la narcolespsie et de l’hypersomnie. Aujourd’hui, son utilisation est massivement détournée dans le but d’améliorer la concentration et l’éveil. Définie dans un article du Guardian comme la smart drug la plus sûre, il s’agit néanmoins d’un psychotrope puissant indisponible sans ordonnance et dont les effets sont encore mal connus.

La Ritaline (molécule de méthylphénidate) est un psycho-stimulant de la famille des amphétamines.Ce médicament est utilisé depuis les années 1990 contre le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), et secondairement pour traiter la narcolepsie ou l’hypersomnie.

(Source : Wikipédia, The Guardian)

Les méthodes invasives

Interface neuronale directe

Interface de communication directe entre un cerveau et un dispositif externe par implantation

Applications :

  • Création d’interfaces cerveau-machine permettant de restauer la mobilité d’un membre paralysé en captant les signaux à l’origine  de l’intention de mouvement et en la convertissant pour actionner un membre artificiel.
  • Restaurer des facultés perdues (l’ouïe, la vue, les fonctions motrices)
  • Capacité d’etension de ces facultés, bien au-delà des capacités naturelles (comme le contrôle du curseur d’un PC à une vitesse et une précision impossibles à atteindre avec une simple souris, des jeux en ligne et même des membres robotisés).

(Source : WIkipédia)

Stimulation cérébrale profonde

Cette méthode a été mise au point grâce à une collaboration du neurochirurgien Alim-Louis Benabid et du neurologue Pierre Pollak au CHU de Grenoble, dans les années 1980-1990.

Stimulation des zones spécifiques du cerveau par implantation chirurgicale d’électrodes. Ces dernières sont connectées à un boîtier délivrant des courants électriques de faible intensité dans les zones visées.

Aujourd’hui, 5 à 10% des personnes souffrant de la maladie de Parkinson bénéficient de ce traitement. Elle permet une réduction des symptômes et un recul de la maladie de plus de dix ans pour certains patients.

(Source : Inserm)