Acteurs

Carte des acteurs
Institutions et pays européens
Institutions et pays européens
La Directive Copyright a été proposée par la Commission européenne, a ensuite été discutée puis approuvée par le Parlement européen avant d’être votée par le Conseil de l’Union Européenne. La prochaine étape est la transposition dans les pays membres de l’Union Européenne.
La Directive Copyright a été proposée par la Commission européenne, a ensuite été discutée puis approuvée par le Parlement européen avant d’être votée par le Conseil de l’Union Européenne. La prochaine étape est la transposition dans les pays membres de l’Union Européenne.
Députés européens
Députés européens
Certains députés européens sont très actifs sur le sujet depuis que le texte est discuté. C’est le cas de Julia Reda du Parti Pirate allemand, qui s’oppose fortement au texte et communique à ce sujet via Twitter ou son blog. C’est aussi le cas d’Axel Voss qui, au contraire, milite en faveur de cette directive — il est d’ailleurs rapporteur pour le texte de la directive.
Certains députés européens sont très actifs sur le sujet depuis que le texte est discuté. C’est le cas de Julia Reda du Parti Pirate allemand, qui s’oppose fortement au texte et communique à ce sujet via Twitter ou son blog. C’est aussi le cas d’Axel Voss qui, au contraire, milite en faveur de cette directive — il est d’ailleurs rapporteur pour le texte de la directive.
Depuis l’adoption du texte, des députés européens qui ne s’étaient pas (ou seulement très peu) exprimés sur la question ont expliqué les raisons de leur vote. Ces députés sont de nouveaux acteurs dont les voix ont émergé après l’adoption du texte.
Depuis l’adoption du texte, des députés européens qui ne s’étaient pas (ou seulement très peu) exprimés sur la question ont expliqué les raisons de leur vote. Ces députés sont de nouveaux acteurs dont les voix ont émergé après l’adoption du texte.
Google par différents biais : lobbys, associations, regroupements “citoyens”
Google par différents biais : lobbys, associations, regroupements “citoyens”
Google est particulièrement actif en ce qui concerne la communication au sujet de l’article 13 et notamment via YouTube. En plus d’avoir une page dédiée sur le “blog Google” sur laquelle l’entreprise déclare au sujet de l’article « This would be bad for creators and users, who will see online services wrongly block content simply because they need to err on the side of caution and reduce legal risks. », une page spéciale a été ajoutée au site de Youtube avec une vidéo réalisée par eux-mêmes dans laquelle un employé YouTube pose des questions à un autre employé au sujet de l’article. Dans un petit texte sous la vidéo, on peut lire « La version finale de l'article 13 nuira aux créateurs européens au lieu de les aider. ».
Google est particulièrement actif en ce qui concerne la communication au sujet de l’article 13 et notamment via YouTube. En plus d’avoir une page dédiée sur le “blog Google” sur laquelle l’entreprise déclare au sujet de l’article « This would be bad for creators and users, who will see online services wrongly block content simply because they need to err on the side of caution and reduce legal risks. », une page spéciale a été ajoutée au site de Youtube avec une vidéo réalisée par eux-mêmes dans laquelle un employé YouTube pose des questions à un autre employé au sujet de l’article. Dans un petit texte sous la vidéo, on peut lire « La version finale de l'article 13 nuira aux créateurs européens au lieu de les aider. ».
YouTube et Google communiquent également activement sur Twitter avec des tweets sponsorisés s’affichant dans les fils des utilisateurs déclarant par exemple, dans le cas de YouTube : « Imaginez que vous ne puissiez plus voir les vidéos que vous aimez » avec un lien vers la page “#SaveYourInternet” du site de YouTube.
YouTube et Google communiquent également activement sur Twitter avec des tweets sponsorisés s’affichant dans les fils des utilisateurs déclarant par exemple, dans le cas de YouTube : « Imaginez que vous ne puissiez plus voir les vidéos que vous aimez » avec un lien vers la page “#SaveYourInternet” du site de YouTube.
Plateformes hébergeant du contenu
Plateformes hébergeant du contenu
D’autres plateformes ne générant pas de revenus grâce au contenu publiée prennent également part au débat, c’est le cas de Wikipédia et Wikimédia par exemple. Leur intervention surprend au premier regard, l’article 13 étant à visée des plateformes à but lucratif. Pierre-Yves Beaudoin, directeur de la fondation Wikimédia France estime par exemple que, même si l’article 13 ne les touche pas directement, il réduit le contenu et la richesse d’internet et donc les potentialités d'enrichir le contenu de ces dernières plateformes. Wikipédia a d’ailleurs procédé à une “grève” rendant son site inaccessible dans certains pays la semaine précédant le vote de la directive.
D’autres plateformes ne générant pas de revenus grâce au contenu publiée prennent également part au débat, c’est le cas de Wikipédia et Wikimédia par exemple. Leur intervention surprend au premier regard, l’article 13 étant à visée des plateformes à but lucratif. Pierre-Yves Beaudoin, directeur de la fondation Wikimédia France estime par exemple que, même si l’article 13 ne les touche pas directement, il réduit le contenu et la richesse d’internet et donc les potentialités d'enrichir le contenu de ces dernières plateformes. Wikipédia a d’ailleurs procédé à une “grève” rendant son site inaccessible dans certains pays la semaine précédant le vote de la directive.
Reddit, Fandom, Twitch prennent également part au débat en supportant des initiatives comme “dontwreckthe.net”. Reddit a une page dédiée sur son site expliquant en quoi l’article nuira à la production de nouveaux contenus et à la création.
Reddit, Fandom, Twitch prennent également part au débat en supportant des initiatives comme “dontwreckthe.net”. Reddit a une page dédiée sur son site expliquant en quoi l’article nuira à la production de nouveaux contenus et à la création.
Artistes, créateurs de contenu
Artistes, créateurs de contenu
Les plus visibles sont certainement les vidéastes européens qui, encouragés par YouTube, ont publié des centaines d’heures de vidéo au sujet de l’article 13 avec des titres et affirmations alarmantes. YouTube aide à cette visibilité en répertoriant une partie de ces vidéos sur une page spéciale du site créée pour l'occasion intitulée “Save your Internet”.
Les plus visibles sont certainement les vidéastes européens qui, encouragés par YouTube, ont publié des centaines d’heures de vidéo au sujet de l’article 13 avec des titres et affirmations alarmantes. YouTube aide à cette visibilité en répertoriant une partie de ces vidéos sur une page spéciale du site créée pour l'occasion intitulée “Save your Internet”.
Un collectif de vidéastes, “Le Tatou” a montré une position à contre-courant du mouvement global sur Youtube en réalisant une vidéo d’une vingtaine de minutes dénonçant les “mensonges” de la plateforme et affirmant mettre au clair certains points de l’article. Leur vidéo a été remarquée par les médias traditionnels et ils sont notamment intervenus sur France Inter pour parler de leur vision de la controverse.
Un collectif de vidéastes, “Le Tatou” a montré une position à contre-courant du mouvement global sur Youtube en réalisant une vidéo d’une vingtaine de minutes dénonçant les “mensonges” de la plateforme et affirmant mettre au clair certains points de l’article. Leur vidéo a été remarquée par les médias traditionnels et ils sont notamment intervenus sur France Inter pour parler de leur vision de la controverse.
Différents artistes ont signé des lettres en faveur de l’article 13 et de la directive en général, estimant qu’elle instaurerait un bon équilibre entre la défense de leurs intérêts et de leur travail et l’accessibilité du contenu qu’ils créent. En juillet 2018, 70 artistes signent une tribune dans le journal Le Monde : « Si on ne peut pas vivre de nos œuvres, nous, créateurs, sommes condamnés à disparaître ». Ils y dénoncent une campagne de désinformation au service des grandes puissances du numérique.
Différents artistes ont signé des lettres en faveur de l’article 13 et de la directive en général, estimant qu’elle instaurerait un bon équilibre entre la défense de leurs intérêts et de leur travail et l’accessibilité du contenu qu’ils créent. En juillet 2018, 70 artistes signent une tribune dans le journal Le Monde : « Si on ne peut pas vivre de nos œuvres, nous, créateurs, sommes condamnés à disparaître ». Ils y dénoncent une campagne de désinformation au service des grandes puissances du numérique.
Toutefois, là où le problème pourrait être vu comme les GAFA et leurs utilisateurs opposés aux artistes et créateurs de contenu plus “traditionnels” — hors Youtube par exemple —, certains producteurs et artistes s’opposent également à l’article 13 (comme Pascal Nègre, producteur et président d’une société de management d’artistes) avec pour argument que l’adoption d’un tel texte pourrait compromettre l’émergence de nouveaux artistes en réduisant les possibilités de création.
Toutefois, là où le problème pourrait être vu comme les GAFA et leurs utilisateurs opposés aux artistes et créateurs de contenu plus “traditionnels” — hors Youtube par exemple —, certains producteurs et artistes s’opposent également à l’article 13 (comme Pascal Nègre, producteur et président d’une société de management d’artistes) avec pour argument que l’adoption d’un tel texte pourrait compromettre l’émergence de nouveaux artistes en réduisant les possibilités de création.
Regroupement d’associations protégeant les droits d’auteur
Regroupement d’associations protégeant les droits d’auteur
En France la SACEM, la SACD, la SCAM, la ADAGP, la SNE, l’UFPI, la CFC et encore d’autres associations ont signé une lettre avec un ensemble d’autres associations européennes du même genre intitulée “#Yes2Copyright” et se joignent au mouvement Europe for Creators. Plusieurs de leurs présidents se sont exprimés dans des tribunes dans des journaux à grande audience (Le Monde et Le Figaro pour Jean-Noël Tronc, président de la SACEM, Le Figaro pour Pascal Rogard, président de la SACD) dans lesquels ils affirment vouloir « défendre la presse et la culture face au Lobby des GAFA ».
En France la SACEM, la SACD, la SCAM, la ADAGP, la SNE, l’UFPI, la CFC et encore d’autres associations ont signé une lettre avec un ensemble d’autres associations européennes du même genre intitulée “#Yes2Copyright” et se joignent au mouvement Europe for Creators. Plusieurs de leurs présidents se sont exprimés dans des tribunes dans des journaux à grande audience (Le Monde et Le Figaro pour Jean-Noël Tronc, président de la SACEM, Le Figaro pour Pascal Rogard, président de la SACD) dans lesquels ils affirment vouloir « défendre la presse et la culture face au Lobby des GAFA ».
ONG de protection des droits et des libertés sur internet
ONG de protection des droits et des libertés sur internet
Différentes ONG de protection des droits et libertés sur internet ont signé des lettres ouvertes et publient régulièrement sur leurs sites des messages ou billets et partagent leur opposition à cet article. C’est le cas de l’Electronic Frontier Foundation — EFF — : « Goodbye, protections for artists and scientists » ou encore de Creative Commons. Le site de l’EFF renvoie vers le site SaveYourInternet de YouTube.
Différentes ONG de protection des droits et libertés sur internet ont signé des lettres ouvertes et publient régulièrement sur leurs sites des messages ou billets et partagent leur opposition à cet article. C’est le cas de l’Electronic Frontier Foundation — EFF — : « Goodbye, protections for artists and scientists » ou encore de Creative Commons. Le site de l’EFF renvoie vers le site SaveYourInternet de YouTube.
Liberties, une organisation de protection des libertés civiles en Europe (pas spécialement sur internet) signe avec 57 ONG (dont l’EFF) une lettre demandant le retrait de l’article : « Surveiller et filtrer le contenu sur internet est inacceptable ».
Liberties, une organisation de protection des libertés civiles en Europe (pas spécialement sur internet) signe avec 57 ONG (dont l’EFF) une lettre demandant le retrait de l’article : « Surveiller et filtrer le contenu sur internet est inacceptable ».
La Quadrature du Net intervient régulièrement dans le débat par des interviews données par ses représentants à de nombreux journaux ou en publiant des billets.
La Quadrature du Net intervient régulièrement dans le débat par des interviews données par ses représentants à de nombreux journaux ou en publiant des billets.
L'association Allied For Stratups dénonce le danger pour les petites plateformes dans une lettre publiée sur son site.
L'association Allied For Stratups dénonce le danger pour les petites plateformes dans une lettre publiée sur son site.
Experts
Experts
Des rapports et études d’instituts européens ou d’ensemble de scientifiques — professeurs dans des universités prestigieuses à travers le monde, juristes, membres de thinks tanks — ont été écrits.
Des rapports et études d’instituts européens ou d’ensemble de scientifiques — professeurs dans des universités prestigieuses à travers le monde, juristes, membres de thinks tanks — ont été écrits.
Les utilisateurs
Les utilisateurs
Le mouvement “SaveTheInternet” lancé au sujet de l’article 13 — à ne pas confondre avec un autre mouvement “SaveTheInternet” lancé par le groupe américain FreePress au sujet de la neutralité du net — a des origines plus floues que les autres mouvements en ligne, et renvoie vers une pétition change.org demandant le retrait de l’article 13 et ayant récolté plus de 5 millions de signatures.
Le mouvement “SaveTheInternet” lancé au sujet de l’article 13 — à ne pas confondre avec un autre mouvement “SaveTheInternet” lancé par le groupe américain FreePress au sujet de la neutralité du net — a des origines plus floues que les autres mouvements en ligne, et renvoie vers une pétition change.org demandant le retrait de l’article 13 et ayant récolté plus de 5 millions de signatures.
Une des particularités de la controverse est la prise de position presque constante du public et des consommateurs via les réseaux sociaux — Facebook, Twitter, YouTube, encouragé par les vidéates à réagir et partager le contenu.
Une des particularités de la controverse est la prise de position presque constante du public et des consommateurs via les réseaux sociaux — Facebook, Twitter, YouTube, encouragé par les vidéates à réagir et partager le contenu.
Un autre moyen de faire entendre leur voix pour les utilisateurs sont les manifestations pour le rejet de la directive qui ont notamment eu lieu le week-end précédant le vote du texte.
Un autre moyen de faire entendre leur voix pour les utilisateurs sont les manifestations pour le rejet de la directive qui ont notamment eu lieu le week-end précédant le vote du texte.