Le cancer : hasard, environnement, génétique?

Une étude qui ne traite pas les types de cancers les plus répandus

Rigueur scientifique remise en cause

Le boom médiatique

Potentielles répercussions

          L’étude de Cristian Tomasetti

et Bert Vogelstein ne traite pas des cancers qui pourtant sont très répandus dans la population américaine : il s’agit principalement du cancer du sein et de la prostate. Les deux scientifiques se défendent à ce propos, car ils ont délibérément décidé de ne pas utiliser les données relatives à ces organes trop sujets à certaines variations hormonales qui auraient complexifié leur modèle statistique.

guillemet1-autresensThe scientists note that some cancers, such as breast and prostate cancer, were not included in the report because of their inability to find reliable stem cell division rates in the scientific literature. They hope that other scientists will help refine their statistical model by finding more precise stem cell division rates.

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« Bad Luck of Random Mutations Plays Predominant Role in Cancer, Study Shows–Statistical modeling links cancer risk with number of stem cell divisions » publié le 1er Janvier 2015

De plus, les données liées à la division des cellules souches sont très difficiles à obtenir dans de nombreux organes et s’accompagnent d’incertitudes assorties aux mesures. Ils espèrent néanmoins que d’autres scientifiques les aideront à affiner leur modèle en obtenant des taux de division des cellules souches plus précis pour ces organes.

Cette étude est également critiquée pour le faible nombre d’organes étudiés. Les deux scientifiques ont tiré des conclusions d’une étude jugée trop peu représentative de la complexité et de la diversité des cancers possibles. Comme cela nous a été mentionné lors d’un entretien avec une sociologue spécialiste du cancer, chaque cancer mériterait sa propre étude.