Jean-Marie Delarue

© Claude Truong-Ngoc / Wikimedia Commons

Il est membre du Conseil d’État et actuel  président  de  la  commission  qui  valide  et  contrôle  les  écoutes  des  services  de renseignement : la CNCIS( commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité). Il était également président du CNIS (Conseil National de l’Information Statistique).

Il  craint  une  absence  de  contrôle  et  un  temps  de  réponse  trop  lent  pour  prendre  des décisions en urgence ou non.

Quand un enquêteur demande l’autorisation pour mettre sur écoute une personne, elle doit passer par sa hiérarchie qui va jusqu’au ministre, et qui l’envoie à la  commission présidée par Jean-Marie Delarue.

“Combien  de  temps  pour  aller  jusqu’au  ministre  ?  Une  quinzaine  de  jours,  parfois  trois semaines,  contre  moins  de  24  heures  de  mon  côté  pour  statuer.  Pour  les  demandes d’urgence,  je statue  en trois  quarts  d’heure maximum.”

Citation  de  l’obs,  le  6  avril  2015, Boris Marenti.

Il n’y a pas de contrôle suffisant selon lui, et c’est pourquoi le texte est sujet à caution.

[Accès rapide : fiches acteurs]
[Accès rapide : cartographie des acteurs]